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 La vérité autour de la mère des croyantes

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Gold Kalam/Plume D'Or
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Gold Kalam/Plume D'Or


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La vérité autour de la mère des croyantes  Empty
12052021
MessageLa vérité autour de la mère des croyantes


Aïcha et la genèse d’un mensonge

Un ami chrétien m’a demandé une fois, «Consentez-vous à donner en mariage votre fille de sept ans à un homme de cinquante ans? ». Devant mon silence, il a poursuivi : « «Si, tu ne consens pas ce mariage pour ta fille comment donc pouvez-vous approuver le mariage d’une innocente fillette de sept ans, Aïcha, avec votre Prophète? » Je lui ai dit, tout simplement, que je n’avais pas de réponse à ses questions en ce moment là. Il m’a sourit et m’a quitté en me laissant avec une épine dans le cœur qui bouleversa ma foi.

Aïcha la Mère des Croyants mariée à l’âge de 6 ans vérité ou mythe antique ?

La plupart des Musulmans s’imaginent que de tels mariages étaient tolérés par la coutume de l’époque sinon les gens se seraient opposés, au mariage du Prophète avec Aïcha car une telle pratique aurait contredit l’usage et les convenances en vigueur. Toutefois une telle explication ne serait crédible que pour ceux qui sont assez naïfs de croire que c’était l’usage et la coutume des Arabes de faire épouser un homme de cinquante ans une fille de six ou neuf ans. Mais je ne fais pas partie des naïfs pour me contenter d’une réponse aussi farfelue et je me trouvais donc très insatisfait des réponses « traditionnelles ».

Le Prophète était un homme exemplaire, tous ses actes et ses comportements représentaient l’excellence de la vertu. Il était le modèle à suivre qui doit inspirer la vie et le comportement de tous les Musulmans qui doivent trouver facilité et sérénité à l’imiter.

Cependant la plupart des gens de notre « Centre islamique de Tolède », moi y compris, avions du mal à envisager l’hypothèse des fiançailles de l’une de nos filles de sept ans à un homme de cinquante-deux ans. Dans l’éventualité où un père serait consentant à un tel mariage nous sommes arrivés à la conclusion que la communauté musulmane exprimerait sa désapprobation et montrerait son désaccord en affichant publiquement son mépris tant pour le vieux fiancé que pour le père de la fillette future épousée.

En 1923, les greffiers du mariage en Égypte ont reçu l’ordre de ne pas enregistrer ni de délivrer des certificats officiels du mariage pour les épouses de moins de seize ans et époux de moins de dix-huit ans. Huit ans plus tard, la loi de l’Organisation et de la procédure des tribunaux de la Charia islamique de 1931 consolidés de la disposition ci-dessus en ne reconnaissant pas le mariage dans les cas litigieux impliquant des épouses de moins de seize ans et époux de moins de dix-huit ans., John Esposito – dans Femmes, droit de la famille musulmane 1982 – montre que dans les pays à majorité musulmane telle que l’Égypte les mariages d’enfants sont juridiquement nuls et invalides et socialement inacceptables.

Donc, je suis restais persuadé, eu égard aux plans logique, historique et sociologique, sans preuves solides autres que ma révérence à mon Prophète, que les récits sur son mariage à 50 ans avec Aïcha âgée 7 ans, ne sont que des mythes ou des fabulations. Cependant, ma conviction m’a amené à effectuer une longue quête à la recherche de la vérité sur cette question épineuse et troublante. Cette recherche menée à son terme a confirmé la justesse de mon intuition et l’exactitude de l’image belle que je me faisais de ce noble Prophète. Mon prophète était un gentleman et il ne pouvait ni raisonnablement ni religieusement ni moralement épouser une jeune fille innocente âgée seulement de sept ou de neuf ans.

L’âge d’Aïcha a été indiqué par erreur dans le hadith rapporté sur son mariage. En outre, j’ai l’intime conviction que les commentaires rapportés sur cet événement sont très peu fiables. Certains des hadiths (traditions du Prophète) concernant l’âge d’Aïcha au moment de son mariage avec le Prophète sont effectivement problématiques quand on les passe à l’analyse scientifique. Je présente ici les preuves démentant et réfutant l’histoire fictive rapportée par Urwah ibn Hisham et j’affiche par là mon ambition et mon intention : effacer l’idée fausse et réparer la fabulation mensongère sur mon Prophète présenté outrageusement comme un homme irresponsable et un vieux impudique s’attaquant à une petite fille innocente.
TÉMOIGNAGES 1: la fiabilité de la source

La plupart des récits imprimés dans les livres de hadiths sur le mariage de Aïcha ne sont signalés que par ibn Hisham `Urwah dans le contexte singulier qu’il rapportait non pas des commentaires sur le mariage de Aïcha mais des commentaires sur l’autorité de son père. Tout d’abord, plus de personnes que seulement un, deux ou trois devrait logiquement avoir signalé un tel événement si important tant dans la vie du Prophète que dans celui de la communauté musulmane ! Il est étrange que personne de Médine, où Hisham ibn `Urwah vécu les 71 premières années de sa vie, n’ait raconté l’événement, malgré le fait que parmi les érudits de Médine se trouvent le très respectable et bien respecté l’illustre Malik ibn Anas. Les sources de la transmission des récits sur cet événement sont les gens de l’Irak, où Hisham se serait installé au tard de sa vie après avoir vécu à Médine pour la plupart de sa longue vie.

Tehzibu’l-Tehzib, l’un des livres les plus connus sur la vie et la fiabilité des narrateurs des traditions du Prophète, rapporte que selon Ibn Yaqub Shaibah: « Il [Hisham] est très fiable, ses récits sont acceptables, à l’exception de ce qu’il a relaté après avoir déménagé plus tard en Irak » » (Tehzi’bu’l-tehzi’b, Ibn Hajar Al-` asqala’ni, Dar al-Ihya Turath al-Islami, du 15ème siècle. Vol 11, p. 50). Il précise en outre que Malik ibn Anas fit objection sur les récits de Hisham qui ont été rapportés par des gens en Irak: « On m’a dit que Malik s’est opposé à ces récits de Hisham qui ont été signalés par les gens de l’Irak » (Tehzi’b u’l- tehzi’b, Ibn Hajar Al-`asqala’ni, Dar al-Ihya Turath al-Islami, Vol.11, p. 50).

Mizanu’l-ai`tidal, un autre livre sur la vie des chroniqueurs et des narrateurs des traditions du Prophète rapporte:« Quand il devint vieux, la mémoire Hisham avait beaucoup souffert » (Mizanu’l-ai`tidal, Al-Zahbi, Al-Maktabatu’l-athriyyah, Sheikhupura, Pakistan, Vol. 4, p. 301).

CONCLUSION: Sur la base de ces références qui font autorité, la mémoire de Hicham a été défaillante et ses récits à un âge sénile rapporté sans discernement par des sources irakiennes ne sont pas scientifiquement fiables. Ainsi, son récit tant sur le mariage de Aïcha que sur l’âge de son mariage ne sont pas fiables et ne peuvent donc constituer une source digne de confiance sur la biographie de notre Prophète.
REPÈRES CHRONOLOGIQUES:

Il est également essentiel de garder à l’esprit certaines dates clé dans l’histoire de l’Islam pour situer la biographie du Prophète et son mariage avec Aïcha et poursuivre notre recherche avec objectivité et esprit scientifique impartial et rigoureux :

· 610 AP-JC : Jahiliya (âge pré islamique) avant la Révélation.
· 610 AP-JC : Date de la première Révélation.
· 610 AP-JC : Abu Bakr se convertit à l’Islam
· 613 AP-JC : Le prophète (saws) commence à prêcher publiquement.
· 615 AP-JC : Émigration en Abyssinie
· 616 AP-JC : Omar ibn Al Khattab se convertit à l’Islam.
· 620 AP-JC : Les fiançailles généralement admises d’Aïcha avec le prophète (saws).
· 622 AP-JC : Hijrah (émigration à Yathrib, plus tard rebaptisée Médine).
· 623/624 AP-JC : Année généralement admise où Aïcha vivait comme épouse du Prophète (saws).
TÉMOIGNAGES 2: Les Fiançailles

Selon Tabari (selon Urwah ibn Hisham, Ibn Humbal et Ibn Sad), Aïcha a été fiancée à sept ans et a commencé à cohabiter avec le Prophète à l’âge de neuf ans.

Toutefois, dans un autre ouvrage, Al-Tabari dit: « Tous les quatre de ses enfants [d’Abu Bakr] [sont nés de ses deux épouses au cours de la période anteislamique » (Tarikhu’l-Umam wa’l-mamlu’k, Al- Tabari (mort en 922), vol. 4, p. 50, l’arabe, Dara’l-Fikr, Beyrouth, 1979).

Si Aïcha était fiancé à 620 AP-JC (à l’âge de sept ans) et commencé à vivre en qualité d’épouse avec le Prophète, en 624 AP-JC (à l’âge de neuf ans), alors elle serait née en 613 AP-JC. Par conséquent, sur la base d’un calcul prenant en référence Al-Tabari, les chiffres montrent que Aïcha devrait être avoir née en 613 AP-JC, donc trois ans après le début de la révélation (610 AP-JC). Hors le même Tabari déclare également qu’Aïcha est née à l’ère préislamique (en Jahiliya). Ainsi elle serait née avant l’an 610 de notre ère, et elle aurait été âgée d’au moins 14 ans quand elle a commencé à vivre avec le Prophète. Dans l’essentiel on voit que Tabari se contredit et semble ne pas se préoccuper s de l’exactitude qu’exige la vénération et le respect du Prophète.

CONCLUSION: Al-Tabari n’est pas fiable en matière de détermination de l’âge d’Aïcha.
TÉMOIGNAGES 3: L’Age de Aïcha en comparaison de l’âge de Fatima la fille du Prophète

Selon Ibn Hajar « Fatima est née au moment où la Ka` bah a été reconstruite, quand le Prophète avait 35 ans … » ( Al-isabah fi tamyizi’l-sahabah , Ibn Hajar al-Asqalani, Vol. 4, p. 377, Maktabatu’l-Riyadh al-haditha, al-Riyadh, 1978). « Elle avait cinq ans de plus que Aïcha » (Al-isabah fi tamyizi’l-Sahaba, Ibn Hajar al-Asqalani, Vol. 4, p. 377, Maktabatu’l-Riyadh al-Haditha, al-Riyadh, 1978).

Si la déclaration Ibn Hajar est vraie, alors Aïcha est née quand le Prophète avait 40 ans. Si Aïcha était mariée au Prophète quand il avait 52 ans, l’âge du mariage d’Aïcha avec le Prophète serait donc de 12 ans.

CONCLUSION: Ibn Hajar, Tabari, Ibn Hisham et Ibn Humbal se contredisent. Par conséquent le mariage d’Aïcha à sept ans est un mythe.
TÉMOIGNAGES 4: l’âge d’Aïcha par rapport à l’âge d’Asma

Selon Abda’l-Rahman ibn abi zanna’d: « Asma était de 10 ans plus âgée que Aïcha » (Siyar A` la’ma’l-nubala », Al-Zahabi, vol Mu. 2, p. 289, en arabe, » assasatu’l-Risalah, Beyrouth, 1992).

Selon Ibn Kathir: « Elle [Asma] a été à sa sœur aînée [ de Aïcha] de 10 ans» (-Bidayah wa Al-Nihayah, Ibn Kathir, vol ». 8, p. 371 Dar al-Fikr al- Arabi, Al-Gizeh, 1933).

Selon Ibn Kathir: « Elle [Asma] a vu le meurtre de son fils au cours de cette année [73 AH], comme nous l’avons déjà mentionné, et cinq jours plus tard, elle se meurt. Selon d’autres récits, elle n’est pas morte au bout de cinq jours, mais 10 ou 20, ou quelques jours plus de 20 ou 100 jours plus tard. » ( Al-Bidayah wa’l-nihayah , Ibn Kathir, Vol. 8, p. 372, Dar al-fikr al-`arabi, Al-jizah, 1933) Au moment de sa mort, elle était de 100 ans. « (-Bidayah wa Al-Nihayah, Ibn Kathir, vol. 8, p. 372, Dar al-Fikr al-` Arabi, Al-Gizeh, 1933)

Selon Ibn Hajar Al-Asqalani : « Elle [Asma] a vécu 100 ans et est décédée en 73 ou 74 OH.” (Taqribe el-tehzib, Ibn Hajar Al-Asqalani, p. 654, arabe, Bab fi’l-nisa ’, harfu’l al-alif ).

Selon la majorité des historiens, Asma, la sœur aînée d’Aïcha avait 10 ans plus qu’elle. Si Asma avait 100 ans en 73 OH, elle devait avoir 27 ou 28 ans au moment de la Hijrah. Si Asma avait 27 ans ou 28 ans au moment de la Hijrah, Aïcha, elle devait donc avoir 17 ou 18 ans. Par conséquent elle ne pouvait entamer sa vie conjugale avec le Prophète qu’à l’âge de 19 ou 20 ans.

CONCLUSION : En se basant sur Hajar, Ibn Katir, et ibn abi Abda’l-Rahman zanna’d, l’âge d’Aïcha au moment où elle a commencé à vivre avec le Prophète aurait été 19 ou 20 ans. Dans Témoignage n ° 3, Ibn Hajar suggère qu’Aïcha avait 12 ans et dans Témoignage n ° 4, il se contredit en lui accordant 17 ou 18 ans. Quel est l’âge exact d’Aïcha épousant le Prophète : douze ou dix-huit?

Ibn Hajar est une source non fiable sur l’âge d’Aïcha.
TÉMOIGNAGES 5: Les batailles de Badr et de Uhud

Un récit concernant la participation d’Aïcha dans la bataille de Badr est mentionné dans le chapitre des hadiths sur le Jihad et le refus de l’alliance des musulmans avec les mécréants, (Kitabu’l-jihad wa’l-siyar, Bab karahiyati’l-isti `ANAH fi’l-ghazwi bikafir). Aïcha, tout en racontant le voyage de Badr et l’un des événements importants qui ont eu lieu dans ce voyage, dit: « quand nous avons atteint Shajarah ». De toute évidence, Aïcha a été avec le groupe en expédition vers Badr.

El Bukhari mentionne la participation d’Aïcha dans la Bataille d’Uhud dans le chapitre du Jihad et de la participation des femmes au combat à côté des hommes ( Kitabu’l-jihad wa’l-siyar, Bab Ghazwi’l-nisa ’ wa qitalihinna ma ` a’lrijal – Hadith 2880) : « Anas annonce que le jour d’Uhud, les gens honteux se cachaient pour ne pas tomber sous le regard du Prophète. [Ce jour-là], j’ai vu Aïcha et Oumm-i-Soulaim, Elles avaient tiré leurs robes en haut de leurs pieds [pour éviter n’importe quelle entrave dans leur mouvement]. » De nouveau, cela indique qu’Aïcha était présente à la Bataille d’Uhud.

Al Bukhari rapporte dans la bataille du tranché (Kitabu’l-Maghazi, Bab hiya’l wa Ghazwati’l-Khandaq-ahza’b): «Ibn` Umar raconte : le Prophète ne m’a pas permis de participer à Uhud, comme à cette époque, J’avais 14 ans. Mais le jour de Khandaq, quand j’avais 15 ans, le Prophète permis ma participation. »

En se basant sur ces récits on peut conclure que :
(a) les enfants au-dessous de 15 ans ont été envoyés en arrière et n’ont pas eu le droit de participer à la Bataille.
(b) Aïcha avait participé aux Batailles de Badr et d’Uhud, et par conséquent elle aurait eu l’âge d’au moins 15 ans à ce moment là.

CONCLUSION: la participation d’Aïcha dans les batailles de Badr et d’Uhud indique clairement qu’elle n’était pas âgée de neuf ans, mais au moins de 15 ans. Nous savons que les femmes musulmanes ont accompagné les hommes aux champs de bataille pour les aider et le cas échéant participer au combat et non pas pour être un fardeau pour les combattants. Ce mode de calcul de l’âge d’Aïcha confirme une fois de plus la contradiction flagrante concernant l’âge d’Aïcha au moment de son mariage avec le Prophète.
TÉMOIGNAGES 6 : La naissance de Aicha et l’Hégire

Selon la tradition généralement reconnus, Aïcha est née environ huit ans avant l’Hégire. Mais selon un autre récit dans Bukhari, Aïcha est censée avoir dit: «J’étais une jeune fille (jariyah en arabe) » quand la sourate Al-Qamar a été révélé (Sahih Bukhari, kitabu’l-tafsir, Bab Qaulihi Bal al-sa`atu Maw`iduhum wa’l-sa`atu adha’ wa amarr).

Le Chapitre 54 du Coran a été révélé huit ans avant l’Hégire (Le Coran Généreux, MM Khatib, 1985), indiquant qu’il a été révélé en 614 CE. Si Aïcha a commencé à vivre avec le Prophète à l’âge de neuf en 623 AP-JC ou 624 AP-JC, elle était une enfant voire un nourrisson (sibyah en arabe) au moment où la sourate Al-Qamar (la Lune) a été révélée. Selon la tradition ci-dessus, Aïcha était en fait une jeune fille, pas une enfant dans l’année de la révélation d’Al-Qamar. Jariyah signifie jeune fille espiègle (Lane arabe anglais Lexicon). Ainsi, Aïcha, étant une jariyah (jeune fille) entre 14 et 21 ans mais pas une sibyah (petite enfant) entre 6 et 13 ans à l’époque de la révélation d’Al-Qamar. Quand elle épousa le Prophète elle était jeune fille épousable sur le plan physique, physiologique, affectif et intellectuel.

CONCLUSION: Ce témoignage contredit également le mariage d’Aïcha à l’âge de neuf ans.
TÉMOIGNAGES 7 : Terminologie arabe

Selon un récit rapporté par Ahmad ibn Hanbal : après la mort de Khadija la première épouse du Prophète, Khaulah vint voir le Prophète pour lui conseiller de se marier à nouveau, le Prophète lui demanda ce qui concerne les choix qu’elle avait à l’esprit. Khaulah dit: «Vous pouvez épouser une vierge (bikr) ou une femme qui a déjà été marié (thayyib) ». Quand le Prophète a demandé l’identité de la bikr (vierge), Khaulah mentionna le nom d’Aïcha.

Tous ceux qui connaissent un tant soit peu la langue arabe savent que le mot bikr dans la langue arabe n’est pas utilisé pour désigner une fillette de neuf ans ou une fille encore immature. Le mot correct pour une jeune fille enjouée, comme indiqué précédemment, est jariyah. Bikr d’autre part, est utilisé pour une dame célibataire sans expérience conjugale avant le mariage, que nous comprenons par le mot «vierge» en anglais. Par conséquent, de toute évidence sémantique une fillette de neuf n’est pas une «demoiselle : jeune dame vierge» (bikr). (Mousnad Ahmad ibn Hanbal, Vol. 6, p. 0.210, en arabe, Dar al-Ihya Turath al-`Arabi, Beyrouth)

CONCLUSION: Le sens littéral du mot, bikr (vierge), dans le hadith ci-dessus est «une femme sans expérience sexuelle avant le mariage. La langue arabe très précise vise par Bikr une Adulte vierge. Par conséquent, Aïcha était une jeune fille adulte au moment de son mariage.
TÉMOIGNAGES 8. Le texte coranique

Tous les musulmans sont unanimes sur le Coran en sa qualité de Livre véridique chargé, entre autres, de l’Orientation et de la Guidance de la vie individuelle et sociale du musulman. Donc, nous avons besoin de solliciter l’avis du Coran pour effacer le brouillard créé par des hommes, fussent-ils éminents, qui ont manqué de rigueur et ont introduit la confusion dans la période classique de l’islam autour des contradictions entretenues sur l’âge d’Aïcha au moment de son mariage avec le Prophète.

Le Coran, source suprême, autorise-t-il ou interdit-il le mariage d’un(e) enfant immature de sept ans?

Il n’y a aucun verset qui autorise explicitement ou implicitement un tel mariage. Cependant Il y a un verset, qui exhorte les Musulmans à accomplir leur devoir d’élever un enfant resté orphelin. Les conseils du Coran sur ce sujet sont aussi valables pour nos propres enfants.

Dans le traitement social, matériel et affectif des enfants qui ont perdu un parent, tout musulman est ordonné de (a) les nourrir, (b) les habiller, (c) les éduquer, et (d) tester leur maturité « jusqu’à l’âge du mariage» avant de leur confier la gestion autonome de leur patrimoine légué par leurs parents décédés.

{Restituez aux orphelins leurs biens. Ne remplacez pas le bon par le vilain. Ne vous emparez point de leurs biens en les ajoutant à vos biens. Ce serait un énorme délit.} An Nissa 2
{Ne confiez pas aux prodigues (immatures) vos biens qu’Allah vous A Donnés pour votre existence. Et octroyez-leur de ces subsistances, vêtez-les, et dites leur des paroles convenables. Éprouvez les orphelins jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge du mariage. Si vous constatez chez eux quelque maturité, alors remettez-leur leurs biens. Ne les dissipez point par prodigalité ou pour précipiter leur majorité.} An Nissa 5

{Et lorsque vous leur remettrez leurs biens, prenez des témoins à leur encontre. Qu’il suffise d’Allah Compensateur.} An Nissa 7

On remarque comment les versets coraniques exigent des preuves méticuleuses et des garanties magistrales de maturité intellectuelle et physique par des résultats probants après des tests objectifs sur la cognition et le comportement affectif et moral avant l’âge du mariage afin de leur confier leurs biens sous leur totale propriété et à leur libre disposition.

A la lumière des versets suscités qui ne prêtent à aucune confusion, aucun Musulman responsable ne confierait la gestion d’un patrimoine à un ayant droit alors qu’il est immature tel qu’un enfant de sept ans ou à une fille de neuf ans. Si nous ne devons pas faire confiance en une personne de sept ans pour la laisser gérer seule des questions financières, nous sommes tenus à plus d’exigence en matière de mariage qui engage l’avenir d’une vie.

Nous ne pouvons donc demeurer sans vigilance quand on rapporte cette culture de la responsabilité et du sens du devoir coranique au Hadith d’Ahmad Ibn Hambal (Musnad, vol.6, p. 33 et 99) qui déclare qu’Aïcha à l’âge de neuf ans a été plus attirée par le jeu que par les tâches d’une femme responsable. Il est difficile de croire, donc, qu’Abou Bakr, un grand partisan parmi les Musulmans, fiancerait sa fille immature de sept ans à un homme de 50 ans même si ce fiancé est le Prophète lui même. Il est également plus difficile d’imaginer que le prophète puisse accepte la proposition d’Abu Bakr de le fiancer à sa fille immature alors qu’il est le récipiendaire de la Révélation qui lui demande d’instruire les Musulmans à bien traiter les femmes, les orphelins et les faibles, d’être juste équitable et d’être le modèle à suivre.

Abu Bakr était un homme plus judicieux que chacun d’entre nous. Donc, il aurait certainement jugé que Aïcha (même si physiquement elle était épanouie comme on tente de l’expliquer maladroitement) qu’elle était encore une enfant dans son cœur et ne répond pas de manière satisfaisante aux normes du mariage exigés par le Coran. Tel que le relate le Hadith d’Ahmad Ibn Hambal nul homme sensé ne l’aurait épousée alors qu’elle était enfant immature. Dans l’éventualité de recevoir une proposition d’épouser l’enfant qui a besoin d’être encore éduquée et instruite le Prophète aurait rejetée la proposition comme étant insensée. Jamais au grand jamais le Prophète ni Abu Bakr ne violeraient une clause (verset) dans le Coran.

CONCLUSION: Le mariage d’Aïcha à l’âge de sept ans violerait la clause de maturité et autres exigences du Coran. Par conséquent, l’histoire du mariage d’Aïcha immature à l’âge de sept ans est un mythe en contradiction avec l’esprit et la lettre coranique.
TÉMOIGNAGES 9: le consentement au mariage

En Islam une femme doit être consultée pour son mariage. Son consentement est exigé pour la validation du mariage (Mishakat al Masabiah, traduction par James Robson, vol. I, p. 665). Islamiquement, l’autorisation préalable et crédible des femmes est une condition préalable pour qu’un mariage soit valide.

Quelque soit l’effort d’imagination que nous pouvons invoquer pour justifier l’injustifiable le fait est devant nos yeux : l’autorisation donnée par une jeune fille immature de sept ans ne peut pas être une autorisation valable pour le mariage islamique.

Il est inconcevable que nous puissions imaginer Abu Bakr, un homme d’une grande intelligence, d’une grande sensibilité et d’une probité exemplaire, prendre au sérieux l’autorisation d’une fillette de sept ans à épouser un homme de 50 ans.

Il est davantage plus inconcevable d’imaginer le Prophète accordant crédit à l’autorisation donnée par une jeune fille qui, selon un hadith accepté tel que par les musulmans, a pris ses jouets avec elle quand elle est allée vivre avec le Prophète comme épouse.

CONCLUSION: Le Prophète n’a pas pu épouser une fillette de sept ans, Aïcha parce qu’il aurait manqué à l’obligation de la clause d’autorisation qui rend valide le contrat islamique de mariage. Par conséquent, le Prophète a épousé Aïcha alors qu’elle jouissait de toutes ses facultés intellectuelles et physiques faisant d’elle une jeune demoiselle d’âge mûr incontestable.
RÉSUMÉ:

Ce n’était ni une tradition arabe à donner leurs filles en mariage à un âge aussi jeune que sept ou neuf ans, ni une morale ou une intelligence du Prophète de se marier avec Aïcha à un si jeune âge. Le peuple (musulman et non musulman) de l’Arabie ne s’est pas opposé à ce mariage car il ne s’est jamais produit de la manière qu’il a été fabuleusement rapporté.

Évidemment, le récit du mariage à neuf ans de Aïcha par Hisham ibn `Urwah ne peut être tenu vrai quand il est contredit par de nombreux autres récits rapportés. En outre, il n’y a absolument aucune raison d’accepter le récit de Hisham ibn `Urwah alors que des sommités musulmanes telles que Malik ibn Anas, mettent en doute tout ses récits durant la dernière période irakienne de sa vie où il semble avoir été défaillent.

Les citations de Tabari, Boukhari et Mouslim montrent des divergences et des contradictions qui témoignent que la version « officielle » sur l’âge du mariage d’Aïcha est non crédible. En outre, bon nombre de ces savants se contredisent dans leurs propres dossiers. Ainsi, les récits sur l’âge d’Aïcha au moment du mariage ne sont pas fiables en raison des contradictions flagrantes que chacun peut trouver dans les travaux des savants de l’Islam classique.

Par conséquent, il n’y a absolument aucune raison de considérer l’information sur l’âge d’Aïcha comme une vérité sacrée quand il ya des motifs suffisants pour le rejeter en tant que mythe. Nous avons vu que le Coran refuse de marier des filles et des garçons immatures comme il refuse que leur soit confier des responsabilités y compris celles de la gestion de leur propres biens.

A Shanavas
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Traduction et commentaire : Omar Mazri en mars 2010

Shanavas est un médecin d’origine indienne installé dans le Michigan – Professeur à l’université de Massachusetts. Cet article a paru dans Le Minaret de Mars 1999.

Version originale en anglais : http://www.ilaam.net/Articles/Ayesha.html
Sous le titre : Was Ayesha A Six-Year-Old Bride? The Ancient Myth Exposed

Observation : j’ai retrouvé et traduit cet article après avoir lu un article en langue arabe présentant un jeune qui aurait en 2008 publié dans un journal saoudien les failles que les savants musulmans sortis des grandes universités islamiques n’ont pas vus et délaissant les jeunes dépourvus d’arguments devant les critiques des orientalistes et des évangélistes qui croient avoir trouvé la flèche empoisonnée pour faire douter le jeune musulman.

Dans la quête des sources j’ai vu que ce travail de traduction et de vérification des sources a déjà été entrepris par Ahmed Amine qui cite les sources arabes. Le docteur Shavana auteur de ce travail a été occulté. Je me suis promis de le faire porter à la connaissance du public malheureusement l’actualité politique et les Fatwas meurtrières ne nous ont pas donné le temps de revenir aux problèmes de l’Islam, de ses détracteurs et de ses infantiles.

Dans la même quête j’ai vu la crainte de certains musulmans plus préoccupés des convenances et de la rente religieuse que de la vérité qui redoutent de voir ce genre de travail porter atteinte au patrimoine musulman. Pris dans l’engrenage des habitudes ils ne semblent pas préoccupés de la sacralité du Prophète qui est plus importante que celle des Savants qui restent des hommes qui ont leurs limites. Ces limites n’effacent pas leur génie de l’époque. Chercher, compiler, vérifier l’Isnad (la chaine de transmission et la validité des transmetteurs) est un travail scientifique à l’honneur de nos savants classiques. Il appartient à l’Ijtihad de garder ses portes ouvertes pour donner au hadith le contexte et lui enlever les quelques contradictions dues à une époque reposant sur l’oralité et la transmission fidèle (naql) qui a délaisé le ‘Aql (raison).

Dans ce parcours de recherche je tombe sur un site arabe qui traite des « conséquences » et des attendus intellectuels de ces recherches

http://www.ahewar.org/debat/show.art.asp?aid=146848

Il nous informe que le Nom Aïcha (عائشة) est d’origine CANANÉEN ( كنعاني ) signifiant Femme d’où sont dérivés les noms Eve et Mère. Pour les historiens et archéologues arabes Canaan est une contrée arabe de Palestine remontant à Abraham voire à Noé. Il ne serait donc pas surprenant que Ayshé ((ءيشه soit le féminin répondant à Ahmed annoncé dans les Écritures et confirmant la portée du Hadith de Aicha عنها الله رضي qui dit que Son Mariage avec le Prophète a été décidé dans les Cieux par Allah lui-même ainsi que la dimension de ses titres symboliques de « mère des Croyants » et de bien aimée du Prophète qui avait toutes les qualités morales, physiques, affectives et spirituelles pour conquérir son cœur, mériter sa confiance et continuer après la mort du noble Prophète de transmettre ses paroles, ses comportements et ses actes incarnant le premier savoir académique de l’Islam classique. Mère des Croyant elle serait donc le cœur des Hadiths authentiques (Oum al Hadith) dont elle reste la principale narratrice. Je n’ai pas trouvé le temps de chercher dans ses propres hadiths ce qui vient confirmer ou infirmer le travail de Shavanas qui semble digne de foi et digne d’intérêt.

Pour la bonne foi de l’enquête sur ce sujet il faut avouer à mes lecteurs que le jeune qui a repris à son compte le travail de Shavana et qui est appuyé par Jamal al Banna le frère de Hassan al Banna s’appelle Islam Bahri et son texte en arabe se trouve sur le site :
http://www.youm7.com/News.asp?NewsID=35691

La transparence exige de moi de dire que l’article de Islam Bahri et son défenseur Khaled Mountasir qui reproche aux savants d’al azhar et aux salafistes leur laxisme et leur sacralisation du Naql font l’objet d’attaques virulentes sur ce site par exemple :
http://www.elaph.com/Web/ElaphWriter/2008/8/361613.htm

Mohamed al Ghazali de son vivant n’a jamais pu faire admettre à la jeunesse et aux dignitaires musulmans que l’intelligence humaine, la parole divine et la création du monde ne peuvent entrer en contradiction car elles sont présidées par le même Dieu Créateur. S’il y a contradiction elle est soit dans notre perception, dans notre façon de raisonner ou dans l’art de la transmission des données du passé (naql) et qu’en aucun cas Allah ni Son Prophète ne sont responsables de nos défaillances et de nos incompétences.

Ce que nous devons tous savoir au-delà de l’âge de notre mère Aïcha c’est que celui qui apporte un mensonge délibéré sur le Prophète a construit sa place en Enfer. Qu’Allah nous en préserve. Amine !



Dernière édition par La Plume le Lun 31 Jan - 11:48, édité 3 fois
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La vérité autour de la mère des croyantes :: Commentaires

Gold Kalam/Plume D'Or
De l'encre ajouter a de l'encre :
Message Ven 21 Mai - 20:11 par Gold Kalam/Plume D'Or


Voici une Fatwa sur Islaweb qui contredit la raison, la physiologie féminine, la fécondité de la femme qui ne peut ovuler qu’éprès sa maturité sexuelle, les coutumes humaines et le droit musulman. L’Islam est malade de ses infantiles littéralistes et de ses sots qui font des Fatwas contre le bon sens. Ce même site a publié une Fatwa d’un illustre inconnu autorisant al Istinja ( se torcher le cul) avec les pages des Ecritures des Gens du Livre. Daniel Pipes le sioniste en a fait un tapage médiatique internationale. Ce site de médiocres n’a pas eu le courage de répondre au sioniste et il a préféré battre en retraite et retirer sa Fatwa mais Daniel Pipes a gardé copie d’Ecran qu’il montre à chaque occasion. Je lui ai répondu dans mon livre « Islamophobie : Deus Machina » et j’ai répondu aux insensés qui ternissent l’Islam et le rendent repulsifs aux jeunes musulmans qui ne croient plus aux mythologies. Il faudrait avoir le courage de se poser la question : pour qui ces gens travaillent ?

فما ذكره أحد المحاضرين صحيح؛ إذ قد ثبتت مشروعية الزواج المبكر بالقرآن الكريم والسنة النبوية والإجماع وعمل الصحابة، ثم عمل المسلمين من بعدهم، وتدل عليه مصالح الشريعة:
فالدليل من القرآن الكريم:
1- قوله تعالى: وَالْلآئِي يَئَسْنَ مِنَ الْمَحِيضِ مِنْ نِسَائِكُمْ إِنِ ارْتَبْتُمْ فَعِدَّتِهِنَّ ثَلاَثَةُ أَشْهُرٍ وَالْلآئِي لِمْ يَحِضْنَ[الطلاق:].
فجعل سبحانه للآئي لم يحضن – وهنَّ الصغيرات – زواجاً وطلاقًا وعدة؛ إذ العدة لا تكون إلا بعد فراق، والفراق لا يكون إلا بعد زواج.
2- ويقول الله تعالى: وَإِنْ خِفْتُمْ أَلاَّ تُقْسِطُوا فِي الْيَتَامَى فَانْكِحُوا مَا طَاب لَكُمْ مِنْ الْنِّسَاءَ مَثْنَى وَثُلاَثَ وَرُبَاعَ[النساء:3]. قالت أم المؤمنين عائشة رضي الله عنها في تفسير هذه الآية عندما سألها عنها ابن أختها عروة بن الزبير : يا ابن أختي هي اليتيمة تكون في حجر وليها، تشاركه في ماله، فيعجبه مالها وجمالها، فيريد أن يتزوجها بغير أن يقسط في صداقها، فيعطيها مثل ما يعطيها غيره، فنهوا أن ينكحوهنَّ إلا أن يقسطوا لهنَّ، ويبلغوا بهنَّ أعلى سنتهنَّ في الصداق. متفق عليه.
فقولها رضي الله عنها: فيريد أن يتزوجها..فنهوا أن ينكحوهن إلا أن يقسطوا يدل على مشروعية زواج الصغيرة التي لم تبلغ، إذ لا يتم بعد البلوغ، وإنما اليتم ما كان قبل البلوغ.
3- ويقول الله تعالى: وَيَسْتَفْتُونَكَ فِي النِّسَاءِ قُلِ اللهُ يُفْتِيكُمْ فِيهِنَّ وَمَا يُتْلَى عَلَيْكُمْ فِي الْكِتَابِ فِي يَتَامَى النِّسَاء الْلآتِي لاَ تُؤْتُونَهُنَّ مَا كُتِبَ لَهُنَّ وَتَرْغَبُونَ أَنْ تَنْكِحُوهُنَّ [النساء:].
قالت أم المؤمنين عائشة رضي الله عنها: هي اليتيمة تكون في حجر الرجل قد شركته في ماله فيرغب عنها أن يتزوجها ويكره أن يزوجها غيره، فيدخل عليه في ماله فيحبسها، فنهاهم الله عن ذلك. متفق عليه.
وأما الدليل من السنة: فما ذكره المحاضر من زواج النبي صلى الله عليه وسلم من عائشة رضي الله عنها، وهي بنت ست سنين، وبناؤه بها وهي بنت تسع سنين، ففي الصحيحين عن عائشة رضي الله عنها قالت: تزوجني النبي صلى الله عليه وسلم وأنا ابنة ست، وبنى بي وأنا ابنة تسع.
وأما الإجماع: فقد انعقد على جواز تزويج الصغيرة البالغة، وأن الذي يتولى تزويجها أبوها، وزاد الشافعي وآخرون الجد من جهة الأب أيضًا.
قال ابن قدامة في “المغني”: أما البكر الصغيرة فلا خلاف فيها، قال ابن المنذر: أجمع كل من يحفظ عنه من أهل العلم أن نكاح الأب ابنته البكر الصغيرة جائز إذا زوجها من كفءٍ، ويجوز له تزويجها مع كراهيتها وامتناعها.
وقال البغوي كما في “فتح الباري”: أجمع العلماء أنه يجوز للآباء تزويج الصغار من بناتهم،وإن كُنَّ في المهد، إلا أنه لا يجوز لأزواجهن البناء بهنَّ إلا إذا صلحن للوطء واحتملن الرجال.
وأما أعمال الصحابة: فالآثار الدالة على اشتهار الزواج المبكر بينهم من غير نكير كثيرة، فلم يكن ذلك خاصًا بالنبي صلى الله عليه وسلم كما يتوهمه بعض الناس، بل هو عام له ولأمته، نذكر طرفًا منها:
1- زوج علي بن أبي طالب رضي الله عنه ابنته أم كلثوم من عمر بن الخطاب رضي الله عنه، وقد ولدت له قبل موت النبي صلى الله عليه وسلم، وتزوجها عمر رضي الله عنهوهي صغيرة لم تبلغ بعد. رواه عبد الرزاق في المصنف، و ابن سعد في “الطبقات”.
2- عن عروة بن الزبير : أن الزبير رضي الله عنه زوج ابنة له صغيرة حين ولدت رواه سعيد بن منصور في سننه، وابن أبي شيبة في المصنف بإسناد صحيح.
وقال الشافعي في “كتاب الأم”: وزوج غير واحد من أصحاب رسول الله صلى الله عليه وسلم ابنته صغيرة.
ثم إن التأخير في تزويج البنات في كثير من بلاد المسلمين إنما هو حادث ومخالف لما درج عليه عمل المسلمين لقرون طويلة، بسبب التغريب، ودخول القوانين الوضعية عليهم، مما أدى إلى تغير في المفاهيم والأعراف لدى شريحة كبيرة من الناس، ولا يصح مطلقًا أن نجعل الأعراف والتقاليد في بلدٍ ما هي المقياس فنقيس بها، ونعطل ما قد ثبت بالأدلة القاطعة، بل لقد تأخر تزويج البنات بعد سن البلوغ كثيراً في بعض بلاد المسلمين، مما نتج عنه انتشار السفور والفواحش، وظهور الانحراف في الخلق والدين بين الشباب، وعدم الاستقرار النفسي لديهم، لفقدهم السكن والمودة والعفة والإحصان، كما أن في التأخير تقليلاً لنسل الأمة، وهو مخالف لأمره صلى الله عليه وسلم، ومعارض لمكاثرته بأمته الأمم والأنبياء.
والله أعلم.

المصدر: http://www.islamweb.net/ver2/Fatwa/ShowFatwa.php?lang=A&Id=34483&Option=FatwaId

Si ce sinistre et anonyme personnage, maitre insensé de la Fatwa, était du temps de Omar, ce dernier lui aurait interdit de prononcer une parole sur l’Islam. En effet Omar avait posé une question sur l’explication d’un verset et ceux qui étaient face à lui ont donné des réponses contradictoires ajoutant l’expression chère والله أعلم Allah est plus Savant. Il s’est mis en colère en leur disant ne cachez pas votre ignorance derrière l’évidence qu’Allah est plus Savant, ou bien vous savez et dites la vérité ou bien vous êtes ignorant et alors soit taisez-vous soit allez apprendre car le Prophète a dit que le Musulman est soit savant soit apprenant il n’y a pas de place à la confusion.

Omar Mazri



Un démon saoudien sabbatao-frankiste ( regardez bien son faciès…) qui nous explique le plus tranquillement du monde que l’on peut contracter un contrat de mariage même avec un bébé de un an…Un prêche sur une chaine israelienne et admirez le logo en haut à gauche.



Ces pourritures du diable ont détruit l’image de l’Islam en y ajoutant des commandements Kabbalo-talmudiques et il n’y a pas que le Vatican qui soit infesté de pédo-criminels , quelques soit leurs pieux déguisements ils ont tous les mêmes pratiques démoniaques.

Il ont également pignon sur rue en France avec l’exemple de l’imam Khattabi de Montpellier :

« Une fille peut devenir pubère à 9 ans, 8 ans, 10 ans, 11 ans et croyez moi, si le prophète s’est marié avec Aïcha c’est qu’elle était pubère et si il a consommé avec elle c’est qu’elle était pubère. Dans cela le musulman ne doit trouver aucun grief, aucune gène, il ne doit pas se sentir mal parce qu’aujourd’hui la lumière vient de l’Occident. (…) au niveau éthique et au niveau religieux l’Occident est loin d’être un modèle ».

http://www.lelibrepenseur.org/limam-khattabi-et-son-epouse-condamnes-en-appel/

Ce même escroc qui fait du racolage pour Bernard de la Villardière ;

https://www.lengadoc-info.com/4000/societe/montpellier-quand-limam-khattabi-justifiait-la-pedophilie-au-nom-de-lislam/

Du pain béni pour les islamophobes et aussi pour marquer au fer rouge l’inconscient collectif dans le cadre du plan de la normalisation de la pédocriminalité. Comme ça tout le monde est concerné même les musulmans, au début on est choqué , ensuite on s’habitue et enfin on finit par accepter…

Nous pouvons donc en conclure que :
Aicha qu’Allah l’agrée avait 18-19 ans lors de son mariage avec le prophète Muhammad ‘aleyhi salat wa salam



D’après l’interprétation traditionnelle des textes historiques liée à cette époque, l’âge de ‘Âisha lors de son mariage ne fait aucun doute. Il y a même consensus pour certains ulémas à ce sujet comme pour An-Nawawî, Ibn Hajar ou Ibn ‘Abd Al-Barr. Cet avis est construit sur le célèbre témoignage de ‘Âisha au sujet de son propre mariage : « Le Prophète (PSL) m’a épousée alors que j’avais six ans et il a consommé le mariage avec moi quand j’avais neuf ans »[1].

Ce récit est rapporté par pratiquement tous les grands collecteurs de hadith tels qu’Ahmad dans son Musnad, Muslim dans son Sahîh, An-Nassâ’î dans ses Sunan, Ibn Mâdja dans ses Sunan, ou Ad-Dârimî dans des Sunan[2]. Cette tradition est considérée comme authentique chez les experts du hadith. Il y a juste un petit détail auquel il devait trouver une bonne justification. C’est cet autre témoignage de ‘Aisha sur son âge au moment de son mariage : « Le Messager de Dieu (PSL) m’a épousée après la mort de Khadîja alors que j’avais sept ans »[3]. Pour l’ensemble des commentateurs, il s’agit seulement d’une variante de la version précédente. Ainsi, le sens change en fonction du contexte. Parfois, ‘Âisha disait qu’elle allait sur ses sept ans et d’autres fois elle affirmait qu’elle avait encore six ans. Tout rentre donc dans l’ordre pour les défenseurs de cette position.

Après la remise en cause de cet âge par quelques chercheurs contemporains[4] qui évoquent des incohérences avec d’autres textes et des erreurs factuelles, les tenants de la pensée traditionnelle se sont vus obligés de se défendre et de réaffirmer que l’âge de ‘Âisha n’est d’aucune sorte sujette à discussion. De nombreux articles dans les journaux et même des livres furent publiés pour défendre la version considérée comme incontestable. Les réponses à ces critiques sont souvent accompagnées d’invectives et d’une mise en doute de la bonne foi des personnes concernées. Ainsi, ces auteurs affirment haut et fort que remettre en cause l’âge de ‘Âisha lors de son mariage est un moyen insidieux pour rejeter l’ensemble de la tradition prophétique. Suivant cette logique, dès lors qu’un hadith est authentifié au niveau de sa chaîne de transmission, il n’est pas permis de douter de son contenu[5]. Quel que soit ce contenu !

Nous faisons donc face à une idéologie qui se sent menacée par la critique. Les partisans de ce courant brandissent les textes qui alimentent leur point de vue chaque fois qu’une réflexion est émise qui ne va pas dans le sens auquel ils sont habitués. Quand nous lisons leur publication, nous remarquons qu’il y a un profond malaise chez les tenants de cette pensée. Nous avons l’impression que la religion musulmane est sur le point de s’effondrer quand nous exposons des observations et des analyses qui ne s’inscrivent pas dans le cadre qu’ils ont tracé. Notre but ici n’est pas de faire le point sur cette façon de concevoir la religion, mais seulement d’attirer l’attention sur ces réactions épidermiques qui empêche l’instauration d’un débat serein au sein de notre communauté sur ses principes, son mode de fonctionnement et ses projets d’avenir.

Après cet interlude, revenons à l’âge de ‘Âisha si vous voulez bien. Avait-elle vraiment six ans quand le Prophète (PSL) l’a demandé en mariage ? Nous allons nous efforcer à être méthodologique dans notre approche afin de traiter ce sujet dans ses moindres détails. Pour y arriver, nous allons nous concentrer sur trois principes essentiels.

Premièrement le Prophète (PSL) est l’homme qui a le mieux incarné les commandements du Coran. Il est notre modèle et l’exemple à suivre : « Vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle » (Les Coalisés – 21). Ainsi, quand le Coran établit un principe, le premier à le mettre en œuvre est le Prophète (PSL). Ce fondement est le plus important par rapport à tous les autres éléments qui vont suivre et qui ne serviront que de pièces à conviction.

Deuxièmement, la tradition prophétique doit être en parfaite cohérence avec la parole de Dieu. C’est un principe qui sonne comme un pléonasme, mais comme nous le verrons ce n’est pas une évidence pour tout le monde, surtout pas pour la classe savante ou du moins qui aime se qualifier comme telle. De ce fait, toute tradition qui remonte au Prophète (PSL) qui contredit le Coran doit être écartée sans la moindre gêne. Le musulman est un être rationnel qui doit vivre sa religion en parfaite cohérence avec lui-même. Dès lors que nous commençons à tout justifier, notre foi perd toute sa crédibilité.

Troisièmement, la tradition prophétique fut véhiculée principalement par voie orale contrairement au Coran qui fut mis par écrit dès l’époque de la révélation. Les erreurs factuelles et les imprécisions sont légion. Sur les 600 000[6] traditions qu’il connaissait, Al-Bukhârî n’en a retenu que 7 563, soit moins de 1.3% ! Même sur ces traditions retenues, il y en a qui sont farfelues. De nombreux spécialistes ont relevé des erreurs dans ces textes[7]. Quand nous déclarons qu’un hadith est faux de manière argumentée, cela ne porte en rien atteinte à la religion ; fut-ce du recueil le plus prestigieux ! C’est une exigence intellectuelle que de procéder ainsi. Le Prophète (PSL) ne peut donc pas tenir des propos contradictoires sur un même sujet.

Après cette clarification méthodologique, nous allons exposer le contexte général dans lequel s’inscrit ce mariage. Après la mort de Khadîja qui fut son unique épouse près de 25 ans, le Prophète (PSL) reçut la visite de Khawla bint Hakîm – l’épouse de ‘Uthmân b. Madh’ûn – qui lui demanda s’il désirait se marier. Puis, elle lui proposa deux femmes, l’une d’entre elles était veuve, Sawda en l’occurrence et l’autre était vierge. Cette dernière est bien entendu ‘Âisha.

C’est donc Khawla qui va servir d’intermédiaire dans ces demandes en mariage. Quand elle se rendit chez Umm Rûmân, celle-ci requerra un temps de réflexion, car Abû Bakr avait donné son accord de principe pour marier ‘Âisha au fils de Mut‘im b. ‘Uday qui était polythéiste. Abû Bakr rencontra Mut‘im et lui fit savoir s’il était toujours intéressé par ce mariage. Mut‘im montra de la réticence, car il avait peur que ‘Âisha finisse par retourner la tête à son fils et le pousse à devenir musulman. Après s’être libéré de cette parole donné à Mut‘im, Abû Bakr accepta avec grande joie la demande du Prophète (PSL)[8].

Nous allons nous appesantir quelque peu sur ce récit. ‘Âisha était déjà demandé en mariage par un polythéiste avant que le Prophète (PSL) ne le fasse. De plus, Abû Bakr avait donné son accord de principe pour entériner cette demande. Cependant, quel âge avait ‘Âisha quand elle fut demandée en mariage au fils de Mut‘im ? Pour ne pas heurter les âmes sensibles – qui le sont déjà à juste titre – nous dirons que cette première demande fut récente et qu’elle se situe chronologiquement juste avant celle du Prophète (PSL). Or quand le Prophète (PSL) accepte la proposition de Khawla, nous sommes au minimum en l’an dix ou onze après la révélation. Si ‘Âisha avait vraiment six ans, cela signifie qu’elle naquit en l’an cinq ou six de la révélation[9]. Est-il raisonnable qu’Abû Bakr accepte de marier sa fille qui était encore un bambin à un polythéiste dans un environnement hostile à cette nouvelle foi ? Avait-il oublié toutes les persécutions et les massacres dont les croyants ont fait l’objet ? Il aurait été plus affectueux de sa part de la jeter aux loups que de laisser sa fille grandir au sein de cette horde de dégénérés gouvernés par l’esprit de l’obscurantisme de la jâhiliyya[10].

Abû Bakr est un homme raisonné et raisonnable, la trajectoire de sa vie le démontre aisément. Il n’est donc pas juste de prêter à Abû Bakr une si grave décision que le musulman lambda n’accepterait nullement pour sa fille ! Abû Bakr est donc innocent de cette accusation mensongère, que certains rapporteurs lui attribuent sans la moindre gêne. De surcroît, de quoi avait vraiment peur Mut‘im pour son fils de cette fillette de six ans ? Face à tant d’incohérences, nous sommes contraints de conclure qu’il s’agit là d’un récit qui n’a ni queue ni tête.

Nous sommes donc obligés de revenir à la source mère pour statuer sur l’âge de ‘Âisha lors de son mariage. Bien entendu, cette source n’est autre que le Coran. Que dit le Coran sur la question du mariage ? Dieu aborde la question des orphelins dont nous avons la charge de la façon suivante : « Éprouvez la capacité des orphelins jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de se marier. Si vous les reconnaissez capables de se diriger convenablement, remettez-leur les biens qui leur appartiennent » (Les Femmes – 6). Le Coran détermine bien un âge pour le mariage et celui-ci est défini par l’âge de raison qui renvoie à l’autonomie et à la capacité de répondre devant la loi de ses actions. Il n’est donc pas permis suivant ce verset de marier un enfant. L’âge exact n’est pas mentionné, car les cultures, les mentalités et les us et coutumes ne sont pas tous les mêmes d’une époque à une autre et d’une zone géographique à une autre. Cependant, l’élément le plus important est mis en lumière, à savoir atteindre l’âge de raison pour ne plus être sous tutelle. En somme, être en mesure d’assumer pleinement les conséquences de ses actions en disposant de toutes ses facultés cognitives.

À cela s’ajoute un point fondamental au sujet du mariage. Le Coran considère que cette relation est conclue à partir d’un pacte décisif : « Si vous voulez prendre une épouse à la place d’une autre alors que vous avez déjà donné à celle-ci jusqu’à un quintal d’or, ne reprenez rien de cette dote. Voudriez-vous en reprendre par voie de calomnie, en infligeant un préjudice évident ? Comment en reprendriez-vous, alors que vous vous êtes donné l’un à l’autre et que vos femmes ont reçu de vous un engagement solennel ? » (Les Femmes – 20-21).

Un engagement n’a de sens que lorsqu’il est établi entre deux personnes qui ont conscience de sa nature et de ses conséquences. Quel engagement prendre alors avec une fillette de six ans ? Ce verset exclut de manière ferme et définitive le mariage des enfants, car il ne répond pas aux exigences de ce qu’implique le pacte du mariage. Étant donné que le Prophète (PSL) est la meilleure incarnation du Coran, il est par conséquent celui qui a le mieux appliqué ce principe. De ce fait, nous pouvons conclure en toute tranquillité que le Prophète (PSL) ne s’est absolument pas marié avec une fille de six ans.

Il nous reste une objection importante à laquelle nous n’avons pas encore répondu. Il s’agit du verset suivant : « Pour celles de vos femmes qui n’espèrent plus la menstruation, si vous avez quelque doute à ce sujet, le délai d’attente sera de trois mois, et il en sera de même pour celles qui n’ont pas encore leurs menstrues. Pour les femmes enceintes, leur terme sera atteint lorsqu’elles déposeront leur charge. Qui craint Dieu, Il lui facilite son affaire» (Le Divorce – 4). D’ailleurs, Al-Bukhârî s’appuie sur ce verset pour citer sa narration au sujet de l’âge de ‘Âisha. Pour les défenseurs de cette position, ce verset est aussi clair que l’eau roche au sujet du mariage des fillettes, car elles n’ont pas encore de menstrues. Puisque le verset parle de leur divorce, alors il est totalement rationnel de dire qu’elles étaient déjà mariées. Suivant cet avis, il s’agit là d’un argument décisif qui annihile tout ce qui a été dit ci-dessus.

Nous conseillons à ces braves personnes de reprendre leur souffle et de lire attentivement notre réponse. Le Coran forme une unité cohérente où aucune partie ne vient contredire une autre. Force est de constater que défendre une telle position nous oblige à revenir sur les versets précités et déclarer qu’ils ne sont pas opérationnels dans ce cas de figure. Ainsi, on admet que le Coran établit des principes à géométrie variable. Une telle lecture du Coran est désastreuse, car elle met un grand coup de massue à l’architecture parfaite de ce texte divin. De plus, cette lecture a des conséquences catastrophiques dans certaines sociétés musulmanes où le mariage des enfants est permis en se basant sur cette interprétation. Que penser de ces vieillards au bord de la mort qui se marient avec des fillettes pré-pubères sous prétexte que le Coran autorise une telle relation ? Justifier une telle abomination ne peut être que l’œuvre du diable !

Alors, comment comprendre ce verset en le remettant dans l’harmonie générale du Coran ? En prenant le temps de la réflexion, nous arrivons à une compréhension d’une simplicité enfantine : le verset parle bien des femmes qui n’ont pas encore leurs menstrues. Nul n’est en mesure de nier qu’il existe chez les femmes – dans des proportions assez faibles – des cas où elles n’ont pas du tout de menstrues ou elles se déclenchent assez tardivement. Il suffit de vérifier cela auprès du corps médical pour en avoir le cœur net. Les causes provoquant ce retard sont diverses, elles peuvent être physiques ou psychologiques. Bref, il n’y a pas de contradiction entre ce verset et ceux que nous avons cités précédemment. En effet, une femme adulte peut se marier sans avoir eu auparavant de cycle menstruel. Ainsi, nous retrouvons la cohérence coranique qui constitue sa marque distinctive.

Notre source principale qui est incontestable ne valide pas cet âge de mariage. Toutefois, la question reste entière, quel âge avait donc ‘Âisha au moment de son mariage ? Ce dont nous sommes certains c’est qu’il s’agit d’un âge où elle était consciente de ce que signifie le mariage. Nous passerons en revue un ensemble d’évènements historiques liés à cette période.

Nous ne voudrions pas nous attarder sur cette narration attribuée à ‘Âisha dans laquelle elle évoque la demande en mariage à l’âge de six ans. Cependant, d’aucuns pensent que la chaine de transmission peut poser problème, car elle est reliée à un certain Hishâm b. ‘Urwa dont les narrations sont mises en doute depuis son installation en Irak. L’imam Mâlik doutait de ses narrations[11]. Les défenseurs de la version traditionnelle répondent que Hishâm n’est non seulement pas le l’unique rapporteur de récit, car il est soutenu par une autre chaîne de transmission authentique qui affirme exactement la même chose, mais en plus Hishâm est un rapporteur fiable même chez les Irakiens. Ainsi le hadith remonte bien à ‘Âisha et ne pose aucun problème d’authenticité. Comme nous l’avons signalé déjà ci-dessus, la seule chose qu’on vérifie chez les savants du hadith est la chaîne de transmission et très rarement le contenu.

L’unique argument auquel se rattachent les partisans de cet avis est ce témoignage attribué à ‘Âisha. Nous insistons bien sur le terme attribuer car ‘Âisha n’a laissé aucune preuve matérielle qui confirme ce propos. Bien au contraire, nous disposons d’une somme importante d’informations qui vont à l’encontre de ce récit.

1. La révélation du verset 46 de sourate La Lune (Al-Qamar 54)

D’après ‘Âisha : « Il fut révélé à Muhammad (PSL) alors qu’il était à La Mecque {Assurément, l’Heure sera celle de leur rendez-vous, Heure très douloureuse et amère}, j’étais encore une jeune fille (jâriya) qui jouait »[12]. Au moment de cette révélation, ‘Âisha était consciente que le Prophète recevait la visite de l’Ange Gabriel qui lui transmettait les versets du Coran. De plus, elle nous informe que sa motricité lui permettait de jouer, c’était donc une jeune fille active. La question cruciale est la suivante : quand cette sourate fut-elle révélée ?

Laissons ‘Umar b. Al-Khattâb répondre : « Quand fut révélé le verset {Leur groupe sera défait} je me suis mis à dire de quel groupe s’agit-il ? Je n’ai alors compris le sens du verset que le jour de Badr où le Prophète (PSL) ne cessait de répéter : {Leur groupe sera défait et ils fuiront} » [13]. Le verset dont parle ‘’Umar est le 45ème de sourate La Lune, il précède celui cité par ‘Âisha. De quand date alors la conversion de ‘’Umar ? La plupart des sources s’accordent à dire qu’il se rendit auprès du Prophète (PSL) en l’an 6 de la révélation pour embrasser l’islam [14].

Ainsi, en l’an 6 de la révélation, ‘Âisha était en mesure de comprendre que le Coran est la parole de Dieu. Or, suivant la version traditionnelle, ‘Âisha vit le jour entre l’an 5 et l’an 6 de la révélation, c’est-à-dire qu’elle avait au maximum 1 an au moment de la révélation de ce verset. L’honnêteté intellectuelle nous commande de conclure à une incohérence entre ces récits et ceux qui parlent de son âge lors de son mariage. La problématique est de taille si nous procédons à l’exclusion des récits qui mettent en doute son âge au moment du mariage puisque tous les récits que nous avons présentés sont authentiques au niveau de leurs chaînes de transmission. De même, si nous rejetons les récits au sujet de la révélation de sourate La Lune nous ne pouvons le faire que sur une base arbitraire. Nous devons donc trouver un arbitrage neutre pour vérifier lequel des deux récits tient la route.

En nous référant au Coran, nous avons relevé que la version du mariage à l’âge de 6 ans est une erreur factuelle. De ce fait, les récits sur la révélation de sourate La Lune sont plus cohérents. En effet, si nous partons de l’idée que ‘Âisha était en mesure de distinguer les paroles du Coran de la parole humaine cela signifie qu’elle devait avoir aux alentours de 10 ans. Suivant cette hypothèse, ‘Âisha avait environ 14 ans quand elle fut demandée en mariage et 17 ans quand elle s’est mariée.

Nous disons qu’il s’agit là seulement d’une hypothèse. Comme toute hypothèse, il faut qu’elle soit vérifiée par une démonstration convaincante. Ce qui est rassurant, c’est que le Coran soutient en tout point cette hypothèse. De plus, nul être doué de raison ne peut contester à une femme de 17 ans de prendre la décision de se marier.

2. L’âge de sa sœur Asma

Asma est la grande sœur de ‘Âisha ; elles ont grandi ensemble et elles étaient très proches[15]. D’après de nombreuses sources, Asmâ avait 10 ans de plus que sa sœur ‘Âisha[16]. Les mêmes sources confirment qu’Asma avait 27 ans au moment de l’hégire[17]. Si ‘Âisha avait 10 ans de moins, cela signifie qu’au même moment elle avait 17 ans. Comme elle allait se marier un an plus tard, cela nous ramène à notre hypothèse, c’est-à-dire 18 ans. De plus, tout le monde s’accorde qu’Asmâ est morte à l’âge de 100 ans en l’an 73 de l’hégire après l’exécution abjecte de son fils ‘’Abdullâh par le sanguinaire Al-Hajjâj. Ce calcul confirme bien qu’elle avait 27 ans au moment de l’immigration. Asma avait donc 14 ans au début de la révélation et ‘Âisha en avait 4. De plus, d’après At-Tabarî, l’ensemble des enfants d’Abû Bakr – y compris ‘Âisha – naquirent durant la période antéislamique (al-jâhiliyya)[18]. Il s’agit là du deuxième élément qui vient renforcer notre thèse.

3. L’immigration en Abyssinie

D’après une narration authentifiée par Al-Bukhârî qui remonte à ‘Âisha et dans laquelle elle nous confie qu’elle a toujours connu ses parents musulmans. Ensuite, elle ajoute que le Prophète (PSL) venait les voir très souvent puis quand fut déclenché la grande persécution contre les croyants par les polythéistes, Abû Bakr prit la décision de partir en Abyssinie. Toutefois, il fut retenu par un chef de tribu qui lui accorda l’asile[19].

Quand est-ce qu’eut lieu l’immigration vers l’Abyssinie ? Suivant la majorité des historiens et des chroniqueurs cet évènement se déroula en l’an 5 après la révélation [20]. Suivant la version classique de l’âge de ‘Âisha, elle avait à ce moment-là environ 1 an. Un nourrisson qui se souvient de ces évènements doit être sacrément précoce ! Naturellement, cette option n’est pas recevable. En revanche, si nous partons de notre hypothèse de travail, ‘Âisha avait environ 9 ans. Un enfant de 9 ans est largement en mesure de se souvenir de ces péripéties. Il s’agit du troisième élément qui vient conforter notre thèse.

4. La proposition de Khawla

Nous avons déjà évoqué l’initiative prise par Khawla en faveur Prophète (PSL) juste après la mort de Khadîja[21]. Elle lui proposa deux femmes en mariage, une veuve (Sawda) et une vierge (‘Âisha). Est-il raisonnable de penser que cette femme honorable conseille au Prophète (PSL) de prendre pour épouse une fillette de 5 ans ? Naturellement non. Cette proposition n’a de sens que si ‘Âisha est une femme en âge de se marier. Il s’agit là du quatrième élément qui vient renforcer notre point de vue.

5. Le consentement dans le mariage

Le mariage dans la religion musulmane est un contrat conclu entre deux parties qui connaissent parfaitement leurs droits et leurs devoirs. Or les récits sur l’âge de ‘Âisha au moment de son mariage sont en contradiction totale avec ce principe fondamental. En effet, le récit d’Al-Bukhârî parle de cette scène étrange où ‘Âisha est assise sur une balançoire et soudain sa mère lui hurle dessus pour qu’elle s’habille correctement afin de se présenter au Prophète (PSL). Cette information contredit en tout point le hadith dans lequel le Prophète (PSL) demande que l’on consulte l’avis de la femme demandée en mariage, qu’elle soit veuve ou vierge[22]. Il s’agit là du cinquième élément qui vient renforcer notre point de vue.

6. La vision en songe

Al-Bukhârî rapporte dans son recueil authentique cette information intéressante dans laquelle le Prophète (PSL) déclare avoir vu en songe deux fois le visage de ‘Âisha couvert par une étoffe de soie. Chaque fois qu’il découvrait ce visage, un ange lui confiait qu’il s’agissait bien de son épouse. À la fin du récit, le Prophète (PSL) conclut : « Si Dieu le veut bien, Il accomplira ce projet »[23]. Le Coran qualifie le Prophète (PSL) d’homme à la moralité indépassable[24]. De ce fait, un homme au caractère aussi noble ne peut se permettre de s’engager dans une relation conjugale avec un enfant de 6 ans. C’est le sixième élément qui consolide notre approche.

7. La bataille de Badr et d’Uhud

Nous finirons par cette septième preuve notre démonstration. Muslim rapporte un récit dans lequel ‘Âisha confie qu’elle était présente auprès du Prophète (PSL) sur le chemin menant à Badr où il allait affronter l’armée des polythéistes[25]. Un autre témoignage affirme qu’elle était présente à la bataille d’Uhud où elle était dans le groupe de femmes qui ravitaillaient en eau l’armée musulmane en portant des jarres sur leurs dos[26]. Cependant, le Prophète (PSL) refusa d’accepter au sein de son effectif de combattants des adolescents qui avaient atteint l’âge de 14 ans comme Ibn ‘Umar[27].

Est-ce cohérent de refuser des adolescents de 14 ans parce qu’ils étaient trop jeunes et accepter que son épouse coure un tel risque, elle qui avait suivant la version traditionnelle 11 ans ? Évidemment non ! De surcroît, nous disposons d’un témoignage d’un compagnon portant le nom de Bashîr b. ‘Aqraba qui déclare que le Prophète (PSL) le rassura quand il perdit son père lors de la bataille d’Uhud en lui disant : « N’aimerais-tu pas que je sois désormais ton père et ‘Âisha ta mère ? »[28]. Si ‘Âisha avait 11 ans comment peut-elle être une source de réconfort pour cet enfant qui devait avoir le même âge qu’elle ? En revanche, si nous partons de l’idée que ‘Âisha avait environ 18 ans lors de son mariage, cela paraît bien plus rationnel.

En prenant en considération l’ensemble des éléments que nous venons d’énumérer, nous pouvons conclure que l’âge attribué par la tradition à ‘Âisha relève d’une grave faute de transmission. Il est fort probable que le rapporteur ait oublié de rajouter 10 ans à l’âge mentionné par l’intéressée. Ainsi, pour retrouver la cohérence générale de tous les récits, nous nous retrouvons dans le devoir de dire que ‘Âisha a relaté qu’elle s’était fiancée à l’âge de 16 ans et non de 6 ans puis elle s’est mariée à l’âge de 19 ans et non de 9 ans. De cette manière, nous effaçons de l’histoire une erreur monumentale qui a justifié des avis juridiques ignobles comme le fait de marier un enfant encore dans son berceau [29] ! La loi qui respecte strictement les principes de l’islam n’a absolument rien à voir avec une telle dérive.

Le mariage du Prophète (PSL) ne pose donc aucun problème d’ordre éthique puisqu’il a été conclu entre deux adultes parfaitement consentents et dans des conditions très claires. Ce mariage eut lieu en l’an 2 de l’hégire durant le mois de shawwâl juste après la fameuse victoire à Badr. ‘Âisha avait déjà une coépouse qui était Sawda dont nous avons parlé ci-dessus. Sawda avait environ le même âge que le Prophète (PSL) qui se situait aux alentours de 50 ans. Comme nous le verrons plus loin, ‘Âisha a développé une très grande complicité avec celle-ci.

[1] Al-Bûkhârî, As-Sahîh : n° 3894, 5133, 5134, 5158.

[2] Ahmad (24867) – Muslim (1422) – An-Nassâ’î (5345) – Ibn Mâdja (1876) – Ad-Dârimî (2307).

[3] Muslim (1422).

[4] Shavanas, Târiq Swidân, Al-‘Aqqâd, Adnan Ibrahim, Suhayla Hammâd, etc.

[5] Ibn Kathîr, Al-Bâ’ith al-hathîth, p. 191.

[6] Al-Khatîb Al-Baghdâdî, Târîkh Baghdâd, t. II, p. 322.

[7] Le plus célèbre d’entre eux est sans doute Ad-Dâraqutnî dans son ouvrage Al-Ilzâmat wa-tatabu’.

[8] Adh-Dhahabî, As-Siyar, t. I, p. 230.

[9] Gardez à l’esprit ce point de détail, car nous y reviendrons plus loin.

[10] Période préislamique où prédomine la loi sauvage du plus fort.

[11] Al-Khatîb Al-Baghdâdî, Târîkh Baghdâd, t. XVI, p. 56.

[12] Al-Bûkhârî, As-Sahîh : n° 4876.

[13] At-Tabarî, At-Tafsîr, t. XXII, p. 602.

[14] Ibn Sa’d, At-Tabaqât, t. III, p. 204.

[15] Al-Bûkhârî, As-Sahîh : n° 2138.

[16] Al-Byahqî, As-Sunan : n° 12 147 – Ibn ‘Abd Al-Barr, Al-Isti’âb, t. II, p. 616 – Ibn Mandah, Ma’rifat as-sahâba, p. 982 – Adh-Dhahabî, As-Siyar, t. II p. 289.

[17] An-Nawawî, Tahdhîb al-asmâ’, t. II, p. 329.

[18] At-Tabarî, At-Târîkh, t. III, p. 426.

[19] Al-Bûkhârî, As-Sahîh : n° 3905.

[20] Ibn Sa’d, At-Tabaqât, t. I, p. 159.

[21] Ahmad, Al-Musnad : n° 25 769.

[22] Mâlik, Al-Muwatta’ : n° 1914.

[23] Al-Bûkhârî, As- Sahîh : n° 3895.

[24] Coran : La Plume, verset 4.

[25] Muslim, As-Sahîh : n° 1817.

[26] Al-Bûkhârî, As- Sahîh : n° 2880.

[27] Al-Bûkhârî, As- Sahîh : n° 2664.

[28] Ibn ‘Abd Al-Barr, Al-Istî’âb, t. I, p. 176.

[29] Ibn Battâl, Sharh sahîh Al-Bukhârî, t. VII, p. 172.

http://www.islammag.fr/culture/les-compagnons/item/931-le-mariage-de-aisha-intox-ou-realite



Ce mensonge ignoble et abjecte provient des kabbalo-talmudistes qui ont infiltrés toutes les religions, en voici la preuve et dans leur livre.

Quelques extraits du talmud (Édition Soncino) avec ses annotations : Il faut savoir que le talmud est utilisé pour former les rabbins !

Sanhedrin 54b :

« Un juif peut avoir des rapports sexuels avec un enfant à condition que l’enfant ait moins de neuf ans. »

Sanhédrin 59b :

Une relation sexuelle avec un garçon de moins de huit ans n’est pas de la fornication. »
Yebamoth 60b :
« Ainsi que le révèle le rabbin Joshua ben Lévi : ‘Il y avait une ville sur la Terre d’Israël, où la légitimité d’un habitant était disputée, et Rabbi envoya Rabbi Ramanos qui mena une enquête. Rabbi Ramanos trouva dans cette ville la fille d’un prosélyte (et qui était mariée à un prêtre) qui n’avait pas encore trois ans et un jour, et Rabbi a déclaré : ‘Elle peut vivre avec ce prêtre’. »

Les rabbins font de 9 ans (ou 3 ans) le minimum : « si quelqu’un sodomise un enfant moins âgé, aucune culpabilité n’est encourue. »
Pour ce qui est des filles, il est dit que pour ne pas risquer de châtiment divin, le sodomite doit s’en prendre à celles de moins de 3 ans.
Le fait est qu’il ne sera pas puni par Dieu s’il sodomise un garçon de moins de 9 ans ou une fille de moins de 3 ans.
En outre, un enfant de moins de 9 (ou 3) ans qui se serait fait sodomiser n’est pas coupable du crime pédérastique alors que l’enfant qui est plus vieux que 9 (ou 3) ans, qu’il soit sodomisé ou qu’il sodomise, est coupable.


Talmud – Ketouboth, 11a-11b « Rabba a dit que ça voulait dire ceci : “Quand un homme adulte a des rapports avec une petite fille, ce n’est rien, car quand la fille est plus petite que dans ce cas là (moins de trois ans), c’est comme si on lui mettait le doigt dans l’œil (1) ; mais quand un petit garçon a des rapports avec une femme adulte, c’est un cas équivalent à celui où “ une fille est pénétrée par un morceau de bois”. (1) Les larmes reviennent toujours dans les yeux, de même, la virginité d’une petite fille qui n’a pas encore trois ans revient toujours. »
Talmud – Ketouboth, 11a-11b « Rab Judah a dit que Rab avait dit : “Un petit garçon qui a des rapports avec une femme adulte la rend comme si elle était pénétrée par un morceau de bois.” Bien que les rapports avec un petit garçon ne sont pas considérés comme un acte sexuel, nous restons dans le cas où la femme est pénétrée par un morceau de bois. » Talmud – Abhodah Zarah 36b-37a



Je m’arrête là avant de vomir sur mon clavier et pour ceux qui veulent aller plus loin dans l’horreur , voici la suite…;

https://axedelaresistance.com/talmud-les-rapports-sexuels-autorises-sur-des-enfants-de-moins-de-9-ans/



Aisha que Dieu l’agrée est indiscutablement l’un des plus grands professeurs que l’Islam ait produit. Elle appartient à l’ensemble des théologiens illustres qui ont continué le travail et la mission du Prophète après sa mort, en interprétant et transmettant ses enseignements.

Parmi les femmes, Aisha était la seule.

Aisha de part sa proximité avec Muhammad ‘aleyhi salat wa salam et son rang aurait pu nous délivrer la véritable Sunna mais ce sont Abu Hureyra et compagnie qui tiennent le devant de la scène.

En défense de notre mère bien aimée,Aïcha ,qu’Allah subhanahu wa ta’ala l’agrée.Absoute de tout blâme.

Tono Tony

eschatologiablog

















Dernière édition par La Plume le Lun 31 Jan - 11:49, édité 1 fois
Gold Kalam/Plume D'Or
Sourate 104 Al Humazah - Les Calomniateurs
Message Dim 4 Juil - 11:10 par Gold Kalam/Plume D'Or
Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

1 Malheur à tout calomniateur diffamateur,

2 qui amasse une fortune et la compte,

3 pensant que sa fortune l'immortalisera.

4 Mais non ! Il sera certes, jeté dans la Hutamah.

5 Et qui te dira ce qu'est la Hutamah ?

6 Le Feu attisé d'Allah

7 qui monte jusqu'aux cœurs.

8 Il se refermera sur eux,

9 en colonnes (de flammes) étendues.
Gold Kalam/Plume D'Or
Re: La vérité autour de la mère des croyantes
Message Dim 12 Déc - 15:53 par Gold Kalam/Plume D'Or
En lien avec le sujet :

https://thetruthisfromgod.com/2019/09/06/aisha-avait-48-ans-et-non-pas-6-ans-lors-de-son-mariage-avec-le-prophete-muhammad/
Gold Kalam/Plume D'Or
Re: La vérité autour de la mère des croyantes
Message Lun 31 Jan - 11:50 par Gold Kalam/Plume D'Or
Des versets dont le contexte est lié a l'article et plus précisement a la calomnie envers 'Aicha radia Allahu 'anhu.

Sourate An Nur / La Lumiere

11 Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Ne pensez pas que c'est un mal pour vous, mais plutôt, c'est un bien pour vous. A chacun d'eux ce qu'il s'est acquis comme péché. Celui d'entre eux qui s'est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment.

12 Pourquoi, lorsque vous l'avez entendue [cette calomnie], les croyants et les croyantes n'ont-ils pas, en eux-mêmes, conjecturé favorablement, et n'ont-ils pas dit: « C'est une calomnie évidente ? »

13 Pourquoi n'ont-ils pas produit [à l'appui de leurs accusations] quatre témoins ? S'ils ne produisent pas de témoins, alors ce sont eux, auprès d'Allah, les menteurs.

14 N'eussent-été la grâce d'Allah sur vous et Sa miséricorde ici-bas comme dans l'au-delà, un énorme châtiment vous aurait touchés pour cette (calomnie) dans laquelle vous vous êtes lancés,

15 quand vous colportiez la nouvelle avec vos langues et disiez de vos bouches ce dont vous n'aviez aucun savoir; et vous le comptiez comme insignifiant alors qu'auprès d'Allah cela est énorme.

16 Et pourquoi, lorsque vous l'entendiez, ne disiez-vous pas: « Nous ne devons pas en parler. Gloire à Toi (ô Allah) ! C'est une énorme calomnie » ?

17 Allah vous exhorte à ne plus jamais revenir à une chose pareille si vous êtes croyants.

18 Allah vous expose clairement les versets et Allah est Omniscient et Sage.




La vérité autour de la mère des croyantes  GqvAk

Sourate 06 Al Ahzab - Les coalisé

6 Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères. Les liens de consanguinité ont [dans les successions] la priorité [sur les liens] unissant les croyants [de Médine] et les émigrés [de la Mecque] selon le livre d'Allah, à moins que vous ne fassiez un testament convenable en faveur de vos frères en religion. Et cela est inscrit dans le Livre.

'Aicha est la mère des croyantes ainsi que les épouses du prophètes Muhammad paix sur eux, il est donc de notre devoir de protéger l'honneur de nos mères nous croyants en le Tout Miséricordieux. Voici un article qui prouve historiquement et scientifiquement que contrairement a la pensée majoritaire du monde musulmans quant a l'age du mariage de 'Aicha, celle-ci n'avait en vérité entre 18 - 20 ans.

Note : Entre la calomnie avec l'histoire du collier (Cf. Voir la fin de l'article) et celle-ci après sa mort - Que Dieu exalté soit-Il l'agrée - n'est du qu'a l'ignorance et le suivisme aveugle de la part musulmans vis-a-vis de la sacralisation des hadiths, Dieu nous a pourtant prévenu et qu'Il nous pardonne pour notre ignorance. Comme quoi l'histoire n'est qu'un cercle répétitif et je vous invite vraiment a lire ma note en fin d'article ainsi que de celle de Mr.Tono Tony.

Voila le parchemin, a vous de voir !

MaJ du 13/06/2021 : https://sendeyo.com/show/8bdbde48e4

Source : https://eschatologiablog.wordpress.com/2018/11/23/aicha-et-la-genese-dun-mensonge/

__________________________________________________________________________________________________________________________

Pour rappel les épouses du sceau des prophète :

Les épouses qurayshites sont :

- Khadîjah Bint Khuwaylid

- Sawdah Bint Zam`ah

- `Â’ishah Bint Abî Bakr As-Siddîq

- Hafsah Bint `Umar Ibn Al-Khattab

- Umm Salamah, son prénom est Hind ou Ramlah

- Umm Habîbah, son prénom est Ramlah ou Hind

Les épouses arabes non-qurayshites sont :

- Zaynab Bint Jahsh

- Juwayriyyah Bint Al-Hârith Al-Mustaliqiyyah

- Zaynab Bint Khuzaymah

- Maymûnah Bint Al-Hârith

Quant à l’épouse non-arabe, il s’agit de Safiyyah Bint Huyayy Ibn Akhtab, des Juifs de la tribu de Banû An-Nadîr.
Quant à Mâriyah Al-Qibtiyyah, elle n’était pas une épouse libre liée par un contrat, mais une esclave que le Prophète possédait.

Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - épousa un tel nombre de femmes selon la tradition des Arabes et d’autres nations qui pratiquaient la polygamie. Le verset qui limite le nombre d’épouses à quatre ne fut révélé au Prophète - paix et bénédictions sur lui - qu’après qu’il eut épousé toutes ses femmes. Dieu lui interdit alors d’épouser d’autres femmes et lui ordonna de maintenir celles qu’il avait déjà dans le giron prophétique, en récompense pour le choix qu’elles avaient fait auparavant de vivre avec le Prophète malgré la vie austère et ascétique qu’il menait. Le Très-Haut dit : « Il ne t’est plus permis désormais de prendre d’autres femmes, ni de changer d’épouses, même si leur beauté te plaît » [2]. De même, Dieu interdit à quiconque de se marier avec l’une des épouses du Prophète - paix et bénédictions sur lui - après lui. Il dit : « Vous ne devez pas faire de la peine au Messager de Dieu, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui ; ce serait, auprès de Dieu, un énorme péché ». [3]. C’est pourquoi il ne répudia aucune de ses épouses afin qu’elles vivent auprès de lui et deviennent ses épouses au Paradis.

Le mariage du Prophète avec ses épouses n’était pas motivé par un désir charnel irrépressible, mais par des valeurs humaines nobles que l’on pourrait longuement développer. Si ses mariages étaient motivés par le désir sexuel, il aurait choisi d’épouser de jeunes vierges. Mais, en réalité, elles étaient toutes divorcées ou veuves, sauf `Â’ishah. De même, si ses mariage était dus à une passion libidineuse, le Prophète n’aurait pas refusé toutes ces femmes qui se proposèrent à lui pour un mariage sans dot. En effet, le Prophète épousa chacune de ses épouses avec la Permission de Dieu. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : "Jamais je n’ai épousé l’une de mes femmes, ni n’ai donné l’une de mes filles en mariage sans révélation de mon Dieu Tout Puissant par l’intermédiaire de Gabriel". Ce hadith ne contredit en rien le propos du Prophète : "J’ai aimé de votre monde ici-bas le parfum et les femmes, mais le comble de ma satisfaction réside dans la prière". En effet, cet amour des femmes est un amour de miséricorde qui poussa le Prophète - paix et bénédictions sur lui - à faire de nombreuses recommandations en faveur des femmes, y compris à la fin de sa vie.


Qui sont nos pères et mères ? https://www.islam-du-coran.fr/t166-sourate-33-nos-ascendants
 

La vérité autour de la mère des croyantes

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