Le Châtiment de la tombe/‘adhâb al–qabr fait partie des nombreux questionnements actuels émanant d’une certaine libération de la théologie musulmane. Or, par définition, ce qui relève de l’eschatologique, du ghayb, ne peut être su que par voie de révélation, le Coran. Il ne s’agit pas là d’une spéculation, mais d’une affirmation coranique qui fait énoncer ce principe au Prophète Muhammad lui-même :
« Dis : je ne vous dis pas que je détiens les trésors cachés de Dieu, je ne connais pas l’Inapparent/al–ghayb. Je ne vous dis pas que je suis un Ange, je ne fais que suivre ce qui m’est révélé… »[1]
De fait, nul homme, fut-il prophète, ne peut connaître cet au-delà de la création et du temps à moins d’avoir goûté lui-même la mort… Le Coran professe-t-il donc le Châtiment de la tombe ?
• Que dit l’Islam
Selon le principe islamique rappelé ci-dessus, il fallait nécessairement que la croyance au Châtiment de la tombe soit nécessairement affirmée par un verset du Coran. Sans conteste, le verset référent est le suivant, en voici la traduction standard : « le Feu auquel ils sont exposés matin et soir. Et le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment. », S40.V46.
Comme en témoigne Ar-Râzi, la problématique du « Châtiment de la tombe » fut âprement discutée par les premiers exégètes, notamment les mutazilites, mais l’exégèse orthodoxe finit par étouffer le débat.[2] Selon l’Exégèse donc, ce verset devrait être compris comme suit : après que Dieu ait englouti Pharaon et sa faction, l’on constate dans l’ordre du récit deux séquences différentes : « le Feu auquel ils sont exposés matin et soir » et « le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment ». La seconde séquence est de toute évidence l’entrée en Enfer, nous sommes donc là au Jour du Jugement dernier, c’est-à-dire après la Résurrection.
Par conséquent, la première séquence « le Feu auquel ils sont exposés matin et soir » se situerait avant la Résurrection. L’on suppose alors sans vraiment de preuve que nous serions là dans les suites immédiates de la mort, au moment où les morts sont dans leurs tombes. C’est sur cette analyse de texte assez sommaire que repose l’unique preuve scripturaire coranique de la croyance au Châtiment de la tombe.
De fait, cette interprétation présente plusieurs défauts pressentis par l’Exégèse elle-même. Premièrement, ce propos ne concerne textuellement que les « gens de Pharaon » et rien n’indique par ailleurs dans le Coran qu’il en serait de même pour tous les hommes.
Deuxièmement, ce verset ne concernerait que le châtiment. Autrement dit, ceux qui auraient agi en bien ne verraient pas lors de leur séjour en la tombe la récompense promise, le Paradis. Or, aucun autre verset ne fait mention de cette vision positive en la tombe, ce qui pose problème d’autant plus que l’on sait que le Coran établit toujours le parallèle entre menace de l’Enfer et promesse du Paradis. Cette sérieuse carence dut donc être compensée par le Hadîth, citons : « La tombe est ou bien l’un des jardins du Paradis ou bien l’une des fosses de l’Enfer. »[3]
Troisièmement, là encore uniquement selon le Hadîth,[4]l’interrogatoire que subit le mort immédiatement après son trépas ne concerne que son appartenance ou non à l’Islam. Cette position islamo-centré exclut de facto sans s’en rendre compte tous les morts avant la venue de l’Islam, mais aussi tous les autres croyants monothéistes après lui. Tous les non-musulmans ne connaîtraient-ils donc pas le Châtiment de la tombe ? !
Enfin, d’un point de vue théologique, la croyance au Châtiment de la tombe peut être ramenée à une seule problématique : peut-il y avoir un jugement avant le Jour du Jugement ? Autrement dit, en quoi une créature (ici des Anges) aurait capacité à juger avant que Dieu ne le fasse ? Ceci, rappelons-le, puisque selon le Hadîth les Anges Nakîr et Munkar sont supposés pré-juger du devenir des défunts.[5]
• Que dit le Coran
En dehors des arguments que nous avons ci-dessus évoqués, il convient de réaliser l’Analyse littérale de l’unique verset référent. Nous en conserverons la forme donnée par la traduction standard puisqu’elle n’influe que peu sur la signification voulue par l’Exégèse. Nous signalerons seulement que, à la différence de cette traduction, nous avons écrit le mot « feu » sans majuscule, nous le justifierons : « le feu/an–nâr auquel ils sont exposés matin et soir. Et le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment/’adhâb. », S40.V46.[6]
– Du point de vue de l’Analyse contextuelle, ce verset a été totalement isolé de son contexte afin de pouvoir être librement surinterprété, cas de figure fréquent en exégèse classique du Coran. En effet, notre v46 s’inscrit dans la conclusion d’un long passage couvrant des vs 23-54 de la Sourate 40, passage consacré à la mission de Moïse face à Pharaon. Lorsque celui-ci refuse le dogme monothéiste proposé par Moïse et menace de le tuer, v26, entre en scène un « homme croyant des gens de Pharaon », v28. Ce croyant rappelle à Pharaon et son Conseil que, pour avoir refusé de suivre leurs messagers, bien des peuples ont été détruits. Il fait ainsi appel au réalisme politique de Pharaon et lui signale que sa puissance terrestre pourrait être elle aussi anéantie par Dieu en tant que conséquence de sa désobéissance à l’injonction prophétique de Moïse, tout comme il en a été de peuples précédents :
« comme pour le peuple de Noé, des ‘Âd, des Thamûd, et leurs successeurs de même, alors que Dieu ne veut aucune injustice à ceux qui l’adorent. », v31.
À cela, Pharaon répond en s’accrochant à son matérialisme et exige une tour de briques pour aller vérifier l’existence de ce Dieu qui prétendument menacerait sa suprématie sur terre, vs36-37. Face à l’entêtement dénégateur de Pharaon, le croyant change de stratégie et s’adresse aux gens présents lors de cette rencontre. Il évoque alors la félicité dans l’au-delà pour ceux qui abandonnent le polythéisme pour n’adorer que Dieu seul, et le châtiment de l’Enfer/an–nâr à ceux qui s’obstinent en leur déni, v41-44.
Globalement, l’on note donc en ce long paragraphe deux niveaux distincts de menace à l’encontre de Pharaon, la première concerne l’Ici-bas et la seconde l’Au-delà. Du point de vue intratextuel, cette logique est soulignée en une autre sourate en la conclusion d’un passage coranique exactement symétrique[7] :
« Nous les poursuivîmes ici-bas d’une malédiction/la‘na et, au Jour de la Résurrection, ils ne seront pas secourus. », S28.V42.[8]
En un autre passage relatant les mêmes évènements, le sens du mot malédiction/la‘na en ce contexte est donné comme signifiant ‘adhâb/châtiment. Ce châtiment est à son tour explicité en un autre chapitre racontant encore une fois ce même épisode :
« Aussi, envoyâmes-Nous contre eux l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles, le sang, autant de Signes/âyât successifs, mais ils s’enorgueillirent encore plus, ils furent gens coupables. », S7.V133.
Nous pouvons donc déterminer le sens de la fin du verset qui précédent immédiatement notre v46 : « et le pire châtiment cerna les gens de Pharaon », v45. Le châtiment est bien ici celui qui est décrit ci-dessus en S7.V133, ce que l’on nomme les « Plaies d’Égypte ». Comme nous l’avons signalé précédemment, selon la logique du propos tenu par le « croyant des gens de Pharaon » ceci représente l’exécution de la première menace proférée à l’encontre de Pharaon : un châtiment ici-bas.[9]
– Puis, l’Analyse sémantique signale un fait remarquable concernant le segment initial de notre v46 : « le feu auquel ils sont exposés matin et soir ». En effet, ce verset ne commence pas par un marqueur de coordination tel que « wa » ou « fa », mais directement par le terme feu/nâr déterminé par l’article : an–nâr/le feu. D’un point de vue syntaxique, cela implique que le segment « le feu/an–nâr auquel ils sont exposés matin et soir » n’est pas une phrase indépendante, mais fait suite à celle qui précède : « et le pire châtiment cerna les gens de Pharaon », v45.[10] Il s’agit d’un procédé anaphorique par lequel le segment « le feu auquel ils sont exposés matin et soir », v46, est le commentaire du « pire châtiment » qui « cerna les gens de Pharaon », v45. Or, nous avons démontré que ce « pire châtiment » était terrestre : les « plaies d’Égypte », et il nous faut donc comprendre ici an–nâr/le feu comme qualifiant le châtiment subi par Pharaon ici-bas.[11]
Le parallèle terminologique entre nâr/feu et ‘adhâb/châtiment terrestre des plaies d’Égypte indique donc qu’il ne s’agit là que d’un avant-goût du châtiment/nâr/‘adhâb que Pharaon et sa suite subiront dans l’Au-delà. Situation qui est alors immédiatement évoquée :
« Et le jour où l’Heure arrivera : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment ».
Nous constatons donc que de la sorte est respectée la symétrie dialogique que nous avions notée dans le propos du « croyant des gens de Pharaon » qui les menaçait d’un châtiment ici-bas et d’un autre dans l’Au-delà.[12] Par ailleurs, le châtiment est double, car les exigences de Moïse à l’égard de Pharaon l’étaient aussi. Premièrement : demande de libération des Hébreux, le refus de Pharaon a eu pour conséquence le châtiment ici-bas. Deuxièmement : reconnaître l’unicité divine, le refus de Pharaon aura pour conséquence le châtiment dans l’Au-delà.
Ainsi, puisque an–nâr/le feu représente le « pire châtiment » ayant été infligé aux gens de Pharaon, il convient de ne pas l’écrire avec une majuscule. Par suite, nous pouvons comprendre la locution « auquel ils seront exposés matin et soir » en laquelle l’expression « matin et soir » n’indique donc pas deux moments de la journée,[13] mais qualifie la durée et la dureté du « pire châtiment » que les gens de Pharaon eurent à subir ici-bas. En ce cas, la locution arabe « matin et soir » à le même sens que l’expression française « soir et matin », c’est-à-dire : sans discontinuer, constamment, rigoureusement, continuellement. Nous en déduirons que traduire en ce verset le passif yu‘raḍû par être exposés n’est pas correct[14] et que nous devons l’entendre conformément à un des sens connus du verbe ‘araḍa[15] par : qu’ils subissent.
Notre verset doit donc être traduit littéralement comme suit : « le feu [le châtiment] qu’ils subissent soir et matin. Et le jour où l’Heure arrivera : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment. », S40.V46. Au final, puisque nous avons montré qu’il en était pour partie le commentaire, la compréhension de ce verset ne sera parfaitement éclairée que si on le relie à celui qui le précède : Alors Dieu le protégea [le croyant des gens de Pharaon] des maux qu’ils ourdirent et le pire châtiment cerna les gens de Pharaon, le feu/châtiment qu’ils subirent soir et matin. Et, le jour où l’Heure arrivera : Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment. », vs45-46.
L’analyse littérale aura donc démontré que ce verset compris en son contexte et en fonction de sa logique sémantique mentionnait, d’une part, le châtiment subi ici-bas par Pharaon et ses gens, les plaies d’Égypte, et d’autre part, que la deuxième conséquence, liée à leur refus du message monothéiste apporté par Moïse, sera d’être précipités au Jour du Jugement au plus profond de l’Enfer.
– Ayant démontré que ce verset-clef ne mentionnait en aucune façon le Châtiment de la Tombe, il est alors possible d’opposer un contre-argument coranique décisif à ceux qui soutiennent l’existence de ce Châtiment. Voici le verset-témoin : « [au Jour de la Résurrection] l’on soufflera dans le Coran, et voici que de leurs tombeaux vers leur Seigneur ils se précipiteront. Ils s’écrieront : Malheur à nous ! Qui donc nous a réveillés de notre lieu de sommeil ? Ceci est ce que le Tout-miséricordieux avait promis, et les Envoyés avaient dit vrai ! »[16]
En cette sourate 36, cette séquence traite de la situation des morts ayant refusé avant leurs trépas de croire au Jour de la résurrection et au Jugement Dernier. Ils sont absolument saisis de stupeur lorsque ladite résurrection opère et sont dans le même état d’ignorance quant à la résurrection qu’avant leur mort puisqu’ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Il est de même clairement indiqué que leur situation dans la tombe est comparable à un long sommeil. Or, il n’en serait pas ainsi si après leur mort les supposés anges Nakîr et Munkar les avaient interrogés puis jugés et s’il leur avait été montré matin et soir l’Enfer auquel ils étaient condamnés. Autrement dit, si les morts ignorent totalement ce qu’il adviendra d’eux le Jour où ils sont ressuscités pour être jugés par Dieu, cela implique qu’à contrario ils n’ont pas connu d’une manière ou d’une autre dans la tombe ce que serait leur Châtiment. Pareillement, nous pouvons citer les versets suivants :
« [l’Homme] ne sait-il donc pas – lorsque sera extirpé ce qui est dans les tombes et extrait ce que recèlent les cœurs – que leur Seigneur ce Jour-là sera d’eux parfaitement informé. », S100.V9-11.
Explicitement, les actes de l’Homme ne seront examinés qu’après la Résurrection, donc pas de pré-jugement dans la tombe, contrairement à ce que suppose la notion de Châtiment de la tombe. Du fait de la cohérence coranique,[17] les versets que nous venons d’examiner suffisent à invalider l’interprétation classique de S40.V46 ainsi que tous les hadîths relatifs au Châtiment de la tombe, hadîths que l’on a donc faussement attribués au Prophète. Nous ajouterons que la notion de châtiment de la tombe est sans conteste un emprunt musulman fait aux croyances mazdéennes du monde perse.[18]
Conclusion
L’Analyse littérale du verset prétendument supposé affirmer l’existence du Châtiment de la tombe a démontré qu’il s’agissait en réalité d’évoquer un double châtiment. D’une part, le châtiment dit des plaies d’Égypte subies par Pharaon et ses gens afin qu’ils accèdent sous la contrainte à la requête de Moïse concernant la libération des Hébreux et, d’autre part, le châtiment de l’Enfer au Jour du Jugement du fait de leur refus du message monothéiste de Moïse.
Il n’y a donc aucun argument scripturaire coranique indiquant l’existence du « Châtiment de la tombe ». Au contraire, les informations eschatologiques délivrées par le Coran indiquent clairement l’inexistence de ce Châtiment : S36.V51-52 et S100.V9-11. Les premiers ulémas de l’Islam ont sans doute cru utile d’importer cette antique croyance zoroastrienne afin d’augmenter la crainte comportementale des musulmans. L’on peut aussi déduire de cette absence de pré-jugement des morts dans leurs tombes selon le Coran que tous les hadîths relatifs au dit Châtiment de la tombe ont été forgés afin d’étayer cette thèse sans soutien coranique. Rappelons que ces textes s’opposent à un principe ferme : le domaine de l’eschatologique ne peut être connu que par voie de révélation : le Coran.
Du point de vue théologique, le Coran appelle constamment l’Homme à prendre la mesure de ses actes. C’est donc logiquement qu’il affirme le libre arbitre de l’Homme et indique que la finalité de son existence sera réalisée au Jour du Jugement dernier, jour où il assumera pleinement les conséquences de sa responsabilité. En ce sens, Dieu est Juste et l’Homme doit chercher à l’être. L’action de l’homme se situe ici-bas et le Jugement de Dieu dans l’Au-delà, et rien ne justifie une étape intermédiaire. Ce message maintes fois répété par le Coran suffit en lui-même à guider le croyant, tant pour honorer son Créateur que son humanité.
Dr al Ajami
https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/28/le-chatiment-de-la-tombe-selon-le-coran-et-en-isla/Mythologie et origine de Munkar et Nakir.
Munkar et Nakir ont des similitudes avec les divinités zoroastriennes. Certains, comme Mithra, Sraosha et Rashnu, jouent un rôle dans le jugement des âmes. Rashnu est décrit comme une figure tenant une balance, à la manière de certains anges de la tombe.
PAR EXEMPLE. Brown a suggéré qu’une continuité existe entre Rashnu et Munkar et Nakir.
Figure mythique de la religion mandéenne, Abathur Muzania est similaire à Rashnu. Il occupe la même position dans le monde des morts et possède également une balance. Muzania signifie balances (mizan) en araméen.
Selon des recherches récentes, Munkar et Nakir sont à l’origine des figures astrologiques et une transformation du dieu astral mésopotamien Nergal.
Aksoy montre dans ses nouvelles recherches que le dieu mésopotamien Nergal a presque les mêmes caractéristiques que Munkar et Nakir. Il commence par Nakru, qui est une épithète de Nergal et signifie «ennemi». Le nakru assyrien, comme les noms Munkar et Nakir, provient de la même racine, de la proto-sémitique NKR. Certains érudits utilisent une orthographe différente; Nakuru.
Ce qui est presque le même que Nakir. De plus, Nergal est un seigneur des enfers et de la tombe (qabru assyrien: tombe). Comme Munkar et Nakir, il a une voix terrifiante qui peut causer la panique chez les hommes et les dieux. Il tient une masse brillante et son souffle peut brûler ses ennemis. Parce qu’il est lié au feu, la plupart des érudits suggèrent qu’il était à l’origine un dieu solaire. De plus, il est identifié aux jumeaux célestes (Gémeaux) dans la mythologie astrale babylonienne qui forme un lien direct avec Munkar et Nakir.
Il n’y a aucune référence à Munkar et Nakir dans le Coran. Leurs noms sont mentionnés pour la première fois par Tirmidhi dans la tradition des hadiths. On sait que Tirmidhi s’est rendu en Irak. Cela suggère que les noms de Munkar et de Nakir sont introduits dans les croyances islamiques au tout début de l’islamisation de la Mésopotamie (ou de l’Irak). Les Mésopotamiens croyaient encore au dieu soleil Shamash, ainsi qu’à Nergal et à plusieurs autres dieux babyloniens au moment de l’introduction de l’islam.
Ainsi, Nergal, le dieu des Enfers symbolisé par la planète Mars, est un prototype possible pour Munkar et Nakir. Astrologiquement, Munkar et Nakir partagent plus d’indices dans leurs caractéristiques martiennes qui les relient à Nergal.
https://www.google.com/amp/s/eden-saga.com/perun-dieu-slave-foudre-phonetique-phonologie.html/ampNous retrouvons également des dieux-démons avec un marteau dans d’autres traditions;
Sucellos le dieu gaulois et son marteau
Le nom du dieu signifierait « bon frappeur » ou « tape dur »
Peroun de la mythologie paienne slave.
Charun chez les Grecs ; Le démon funéraire avec son marteau
Charon et Charun démons funéraires ;
Charon le passeur de l’Au-Dela et Charun le génie funéraire porteur d’un marteau.Charun était un homme qui gardait l’entrée des enfers, avec un nez de vautour, des oreilles pointues, quelquefois des ailes énormes, et des serpents autour des bras. Il tenait en main un marteau…
Charon et Charun= Munkar et Nakir.Cqfd.
Munkar et Nakir, Thor, Sucellos, Beta Ray Bill, Charun-Charon, Peroun,etc…,c’est le même type de jinns-démons.
Selon un hadith ; Le marteau impossible à soulever.
« Ce sont les deux anges qui viennent examiner la tombe. Ils sont velus et montrent leurs cros. Leur voix résonne comme le tonnerre , leurs regards brillent comme l’éclair et ils ont chacun un marteau, que tous les gens de Mina réunis ne pourraient soulever, mais que les gens tiennent comme je tiens ce bâton. Ils vont t’interroger. Si tes réponses sont hésitantes ou torueuses, ils te donneront un coup de marteau, qui te réduira en poussière. »
https://www.youtube.com/watch?v=op3JXeqEiG8Hephaistos divinité du feu et de la forge
Hadiths qui se contredisent sur Munkar et Nakir
Dans ce récit il est question de deux anges noirs et bleus ;
D’après Abou Hourayra , le Messager de Dieu –sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm– a dit : « Quand le mort est enterré (ou il a dit
quand l’un d’entre vous est enterré, deux anges noirs-bleus se présentent à lui ; l’un est appelé Mounkar et l’autre Nakir… » [Rapporté par At-Tirmidhi n°1071 et qualifié par Abou Issa de « beau » et « étrange » et jugé « beau » dans Sahih al-Djami n°724]
Et dans un autre hadith nous pouvons lire ;
Abou Said al-Khoudri quant à lui a dit : « J’ai assisté à un enterrement en compagnie du Messager de Dieu –sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm– et il a dit : « ô gens ! Les membres de cette Umma subiront une épreuve dans leurs tombes. Quand un homme est enterré et que ses compagnons l’ont quitté, un ange se présente à lui un marteau à la main et le met assis et lui dit : etc….[Rapporté par Ahmad n°10577, vérifié par al-Albani dans Tahqiq Kitab as-Sunna d’Ibn ‘Assim n°865]
Ici il est question d’un seul ange !! Qui doit on croire ? Abu Hureyra ou Al Khoudri ? Et Albani ne s’est pas rendu compte qu’il en manquait un ? Et ca veut dire quoi un hadith « beau et étrange » ?! Et voilà comment ces kabbalistes ont traumatisés des générations de musulmans avec des récits fabriqués de toute pièce…
Ces hadiths ressemblent étrangements aux croyances paiennes décrites plus haut…
L’urine une des causes du chatiment de la tombe
Si tu fais mal pipi tu vas te prendre un gros coup de gourdin sur le crâne…
Ibn ‘Abbas a dit :
Alors qu’il marchait près d’un des jardins clôturés de Médine ou de la Mecque, le Prophète (salla allah alayhi wa salam) entendit les cris de deux hommes que l’on torturés dans leurs tombes.Il dit (salla allah alayhi wa salam):
“Ces deux hommes subissent des supplices pour des actions qui ne constituent pas un péché grave”, puis il se reprit – “Plutôt, si !”.
L’un d’eux ne se préservait pas de son urine( c’est à dire qu’il ne faisait pas attention aux traces d’urine après ses besoins) et l’autre répandait les médisances des uns sur les autres (pour semer la discorde entre eux).
Ensuite, il réclama une branche de palmier qu’il cassa en deux et planta une tige sur chaque tombe.
On lui demanda : – “Ô Envoyé d’Allah, pourquoi as-tu fait cela ?”
Il répondit : – “Peut-être qu’ils seront soulagés de leur supplice pendant tout le temps que ces branches ne seront pas desséchées”. (Sahih al-Bukhari 216)
Et au lieu de faire une dou’a pour eux le prophète saws a pris une branche fraiche pour alléger leurs tortures jusqu’à ce qu’elle fâne…Du grand n’importe quoi…
Ceci est confirmé par Abu Hureyra ;
D’après Abou Houreira , le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « La majorité du châtiment de la tombe est due à l’urine ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°348 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)
Moralité; tu peux être pieux mais si tu as une ou deux gouttes dans le calbar par accident, tu vas te faire fracasser le crâne,une fois sous terre…
Abou Machin ne s’arrête pas là concernant les chatiments de la tombe ;
« Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main ! Il sera certes attaqué par quatre-vingt dix neuf -tanin-.
Savez-vous ce qu’est un tanin ? Il s’agit de soixante-dix serpents, chaque serpent a sept têtes qui le mordent et déchirent sa peau jusqu’au jour de la résurrection ».
(Rapporté par Abou Ya’la et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3552)
Oui vous avez bien lu…70 serpents à 7 têtes…
Il ne manque pas d’imagination et doit certainement s’inspirer de sa vraie religion la Kabbale et le Talmud,Tanin ( hébreu : תנין ) ou Tunannu ( ougaritique : ???????????? TNN , vocalisé tu-un-na-nu ) était un monstre marin dans cananéenne , phénicienne , et la mythologie hébraïque utilisé comme symbole du chaos et du mal .
La Bête à sept têtes est un type de monstre de légende qui se retrouve, sous des formes différentes (souvent un dragon ou un serpent à sept têtes) dans de nombreuses religions, mythologies et traditions à travers le monde. Dans plusieurs traditions, lorsqu’une tête est tranchée, elle repousse en un ou plusieurs exemplaires.
La massue d’Hercule et l’Hydre
On retrouve la bête à sept têtes notamment dans la mythologie chrétienne(la bête de l’apocalypse), la mythologie hindoue (le nâga), la mythologie lybique (la Talafsa), la ùythologie basque (Herensugue), ainsi que dans des contes populaires de divers pays (Afrique du Nord, Europe et Canada, etc.)
Pour ces pharisiens, ce n’est plus Allah le Trés Miséricordieux qui juge au jour du Jugement Dernier mais un ou deux anges qui sont sans aucune pitié…
Et bien d’autres hadiths qui ne laissent aucune place au repentir du croyant ni à la Clémence du Trés Miséricordieux et condamnent tous les musulmans aux pires tortures jusqu’au Jour du grand rassemblement.
Ce sont les 50 000 chatiments de la tombe et on en arrive à la conclusion de se demander à quoi sert l’enfer et à quoi sert le Jugement Dernier d’Allah le Trés haut.
Donnons à la parole au Dr Adnan Ibrahim et même si nous n’adhérons pas à certaines de ses analyses, ici il résume parfaitement bien notre point de vu ;
https://www.youtube.com/watch?v=35oOZmRqiTI Le châtiment de la tombe que l’on veut nous coller, est l’une des plus grande (en terme de spiritualité) manipulation de tous les temps.
Les auteurs de cette supercherie l’ont imposé dans le cœur des gens, comme étant un pilier fondamental de la croyance.
ils terrorisent les gens afin d’avoir une emprise sur eux. Ce procédé, connu d’iblis le lapidé, est aussi vieux que ce monde.
En effet, l’émotion due à la crainte fait appel à un processus mental, qui contourne la raison et ouvre l’accès au coeur. Ce processus est connu des élites de ce monde, des manipulateurs, des diables et des intégristes de tout bord. Et par ce biais, on se retrouvent à croire tout ce qu’on nous dit.
Il suffit juste de lire le Saint Coran afin que le coeur et l’âme se tranquillisent.Le jugement appartient à Allah Seul !« Le jugement n’appartient qu’à Allah » (Sourate 12 verset 40)
Sourate 99 : AZ-ZALZALAH (LA SECOUSSE) :
1- Quand la terre tremblera d’un violent tremblement,
2- et que la terre fera sortir ses fardeaux,
3- et que l’homme dira : « Qu’a-t-elle ? »
4- ce jour-là, elle contera son histoire.
5- selon ce que ton Seigneur lui aura révélé [ordonné].
6- Ce jour-là, les gens sortiront séparément pour que leur soient montrées leurs oeuvres.
7- Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra,
8- et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome, le verra.
Sourate 39, Verset 68 :
« Et on soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu’Allah voudra [épargner]. Puis on y soufflera de nouveau, et les voilà debout à regarder. »
Sourate 36, Versets 51 à 54 :
51- Et on soufflera dans la Trompe, et voilà que, des tombes, ils se précipiteront vers leur Seigneur.
52- en disant : « Malheur à nous ! Qui nous a ressuscités de là ou nous dormions ? » C’est ce que le Tout Miséricordieux avait promis ; et les Messagers avaient dit vrai.
53- Ce ne sera qu’un seul Cri, et voilà qu’ils seront tous amenés devant Nous.
54- Ce jour-là, aucune âme ne sera lésée en rien. Et vous ne serez rétribués que selon ce que vous faisiez.
Sourate 14, Verset 48 :
« au jour où la terre sera remplacée par une autre, de même que les cieux et où (les hommes) comparaîtront devant Allah, l’Unique, le Dominateur Suprême. »
Sourate 39, Versets 69 et 70 :
69- Et la terre resplendira de la lumière de son Seigneur ; le Livre sera déposé et on fera venir les prophètes et les témoins ; on décidera parmi eux en toute équité et ils ne seront point lésés ;
70- et chaque âme sera pleinement rétribuée pour ce qu’elle aura oeuvré. Il [Allah] connaît mieux ce qu’ils font.
Sourate 3, Verset 106 :
« Au jour où certains visages s’éclaireront, et que d’autres s’assombriront. A ceux dont les visages seront assombris (il sera dit) : « avez-vous mécru après avoir eu la foi? » Eh bien, goûtez au châtiment, pour avoir renié la foi »
Sourate 4, Verset 124 :
: « Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes oeuvres, tout en étant croyant… les voilà ceux qui entreront au Paradis ; et on ne leur fera aucune injustice, fût-ce d’un creux de noyau de datte. »
Sourate 27, Verset 65 :
« Dis : « Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah ». Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités. »
Le Coran mentionne deux Noms d’Allah (swt) qui sont, linguistiquement, étroitement liés. Le premier est al-Hakim (le Sage) et le second est al-Hakam (le Juge). Dans le Coran, Allah (swt) fait référence à Lui-même en tant que Sage 93 fois et, en tant que Juge, six fois.
« Dis : « Devrais-je chercher un autre juge que Dieu, alors que c’est Lui qui vous a révélé ce Livre exposé en détail ? » (Coran 6:114)
« Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite. Ensuite, Nous l’avons ramené au niveau le plus bas, à l’exception de ceux qui croient et font le bien : ceux-là recevront une récompense qui jamais ne s’interrompra. Qui, après cela, pourra traiter de mensonge le Jugement? Dieu n’est-Il pas le plus sage des juges? » (Coran 95:4-
Il n’y a de Juge qu’Allah subhanahu wa ta’ala, croire au jugement de Munkar et Nakir dans la tombe est une croyance diabolique.
Le jour du Jugement Dernier,les gens seront réunis pour l’exposition de leurs actes. Dans un premier temps, le croyant va recevoir de la main droite et de face le livre dans lequel ses actes sont écrits tandis que le non croyant le recevra de dos et de la main gauche. Puis, leurs œuvres, qu’elles soient de bien ou de mal, seront exposées.
{Quoi que vous divergez, alors le jugement revient à Allah. Tel est Allah mon Seigneur; en Lui je me remet et c’est à Lui que je retourne (repentant).} [sourate La Concertation (42), verset 10].
{Et qu’ils ne te détournent point des versets d’Allah une fois qu’on les a fait descendre vers toi. Et appelle les gens vers ton Seigneur et ne sois point du nombre des associateurs (mouchrikine). Et n’invoque nulle autre divinité avec Allah; point de divinité à part Lui. Tout doit périr, sauf Son visage. A Lui appartient le jugement (حكم houkm); et vers Lui vous serez ramenés.} [sourate Al-Qasas (28), verset 87-88].
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Dim 1 Aoû - 15:34 par Gold Kalam/Plume D'Or